Affaires en Algérie : ce qu'il faut connaître
L’Algérie est un pays du Maghreb, il contient 34 millions d’habitants sur 2380000km2. Ce pays arabe regorge d’une ressource minière indispensable : l’or noir, mais il offre aussi, d’autres opportunités de business. Pourquoi l’Algérie est un terrain potentiel, pour des affaires fructueuses ? Quels sont les domaines d’activités en développement ? Quels sont les secteurs clés de l’économie algérienne ? Cet article fournira des préinformations essentielles, à ceux qui veulent investir en Algérie.
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Pourquoi l’Algérie ?
Le principal atout de l’Algérie réside dans le fait qu’elle est riche, en hydrocarbures. Elle enregistrera une croissance économique annuelle de 6%, selon l’Economist Intelligence Unit et cela, en dépit de la crise économique mondiale. Indéniablement, l’Algérie est encore sujette à des attaques terroristes, mais ces attaques ont connu une baisse nette depuis, grâce aux mesures accrues prises par l’État. De plus, elle s’est convertie à l’économie du marché, tout en étant un peu, à l’abri des perturbations économiques actuelles. Le tiers des entreprises étatiques sont déjà privatisées. Cela démontre un dynamisme, et une ambition de rattraper le niveau des pays développés.
Quels sont les secteurs d’activité intéressants ?
Les besoins sont énormes en infrastructures : les bâtiments, les travaux routiers, la signalisation, une belle occasion d'affaire à ne pas manquer. L’environnement représente aussi une part intéressante du marché, les Algériens ont besoin d’apprendre des expériences des pays occidentaux. Investir dans l’agroalimentaire est aussi un bon choix. En effet, ce pays a d’immenses besoins en lait, et il en importe massivement. Évidemment, il veut améliorer sa productivité, en développant les technologies d’élevage. Enfin, l’État a prévu de fixer le prix du baril de pétrole à 37$ US, ce marché demeure donc très intéressant.
Quels sont les secteurs clés ?
Le domaine des finances est incontournable. L’État algérien a opté pour la privatisation, bien que ce processus soit pour le moment, en suspens. Ainsi, les institutions étrangères peuvent prendre part, dans les banques algériennes. L’assurance offre aussi, des opportunités de faire des affaires intéressantes. Statistiquement, si l’on fait une comparaison avec le Canada, on dépense annuellement 2000$ US en assurances, contre seulement 17$ US en Algérie, et 54$ US pour les autres pays maghrébins. Ainsi, pour être au niveau de la moyenne du Maghreb, il faudrait tripler ce marché. Enfin, l’éducation ou plutôt la formation postsecondaire enregistre une forte demande, à cause du manque cruel d’enseignants.