Je suis née un jour crevé à l'ouvre-boite par ceux qui préfèrent la rouille et le fil abîmé à l'aube claire des caresses je suis née mille fois pour essayer de naître ensuite j'ai changé de verbes un par saison rire tomber dormir se taire c'est ce dernier qui m'attirait le plus de guerres et rien n'a vraiment changé on cherchera dans ma
Viviane
Viviane
Arrière grand mère Cheyenne, pianiste, cantatrice
accompagnante en Unité de soins palliatifs, amoureuse de la Terre...
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Entrevoixnues
Poésie, symbolique du monde, les quatre éléments, contes, écoute, accompagnement, musique
Viviane
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07/04/2007
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Musique, peinture, poésie, penser: bach, le clavier bien tempéré, intégrale par sviatoslav richter
Play list faisant suite aux deux articles traitant de ce clavier bien tempéré de bach , ici dans la merveilleuse version de sviatoslav richter prélude et fugue n° i en ut majeur tonalité de la joie, de la pureté,des commencements naïfs qui vont au terme de leur démarche. http://s3.archive-host.com/membres/playlist/1543578952/1-01_bach__well
Pourquoi incendies tu les bois sur ton passage et pourquoi ton visage est-il cendré d’hiver? l’ange, dans ton chaos, ne saurais-tu vers quel accompli se rend ton étonnant voyage ...? de ton talon de feu tu as brisé ma pierre. es-tu grisé de sang ? ton carnage a laissé, veuve, en mon paysage, une lune inconnue de mes freux désolés. répon
De je ne sais quel ancêtre je tenais un goût prononcé pour les outils de jardin. leur maniement me rassurait. la douceur du manche en bois usé par les prisespetites esquilles prêtes à blesserle poids du fer mordant l'obscurité quandmunie d'un râteauje dessinais sur le sable gris de la grande lande étale autour de la maison des lignes lég
Je ne sais pas si c'est l'orage ou un chasseur dans le lointain cela ne sonne pas les battues magnifiques aux cuivres policés galopant la lumière en bouquet dans les arbres mais le sauvage orgueil qui retient son élan avant d'ouvrir les chairs et de plonger dedans le muffle encore taché des charognes d'hier les coups viennent du dos de la maiso
On était bien on avait peur les nuits de cloisons mûres quand l'effroi silencieux rampait vers ce qui manque au loin le jour ni bien ni mal et toi passante que tordait la torche sans répit de ces mains qui prétendent tu hantais chaque puits fendu vers l'infini la fleur ou la fêlure toute chose qui meurt de n'être plus nommée ou d'être trop
Une goutte de pluie s’étale liquoreuse et sa soeur aux encore tremblants amoureuse la suit une goutte de pluie cherchant la vérité glisse au bord de mes lèvres hésite danse et reve s’ébandonne et s’enfuit la pluie sait elle aussi le crissement timide, l’effroi au gout de miel du brin d’herbe arraché ? je n’avais pas senti venir l
Souvenir d'un voyage en espagne. un ciel qui devenait orageux dans l'immobilité stupéfaite d'une fin d'été. ces ocres et noirs qui contrastaient avec le métal de la roche l'histoire se terrant derrière les murs, les arbres, les rus secs et ce parfum de santoline et d'oliviers dansant l'aragonaise d'une ruelle à l'autre
La moitié du visage éclairée côté cour chagrin côté jardin viendra-t-il cet autre me plonger dans l'espace de sa voix dans l’oubli de ce vide où je suis aspiré ? si dans mes paumes nues où s’accrochaient mes ailes pouvait pousser enfin un tas de feuilles sèches m’incendier sans retour la transparence épaisse au beau regard de loup
On m’a offert un ennui il est bien aimable au début je ne savais trop qu’en faire je l’ai posé sur la table de nuit il est discret pas très facheux sans grands besoins je ne sais à ce jour de quoi il se nourrit quand il s’approche de moi c’est par saccades minuscules dont je ne prends conscience que loin après très loin après m'êt