Les mariés la vie avance, les rides se creusent pendant que certaines neiges envieuses survivent mieux aux étés des espérances. ils ne se disent plus rien, ou plutôt ils se sont peu parlés du moment qu'il n'y avait plus rien à dire. même la plume a séché dans son encrier sur les mots noyés de larmes abandonnées. ils s'étaient perdus de
Shanyce Sarah
Shanyce Sarah
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NE PAS ÊTRE FAUSSE... JUSTE ÊTRE...ME SUFFIT AUSSI.
Dans chaque femme le temps forge une force ...
Sans chercher à être muse ou inspiratrice mais être juste une femme simple, un peu banale, même issue d'un milieu modeste certes, mais avoir de l'ambition qu'il faut retrouver entre les lignes.
Être, c'est surtout se munir de ce pillier intérieur de tendresse, ce brin de paille où niche la bonne intuition du coeur.
Être, sans être ou paraître comme une muse, ne se crée pas mais plutôt c'est d'avoir l'accent et créer les élans créatifs.
Être, avec des idées plus ou moins concevables mais sans les avoir toutes , déranger l'histoire des pensées qui transpercent l'illusion sans rancune à la solitude et avoir un fichu caractère...ce n'est pas pour rien que je suis femme et rebelle.
S.M © Simply me
23 octobre 2015
Shanyce Sarah
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Printemps oublié sur les sentes tu pars vers d'autres lieux toi femme sans âge ne tourne plus ton regard fuis, fuis l'ennuyeux âme si rebelle, pourtant si sage. parfois conquise rarement comprise jamais soumise. avance lentement, écoute attentivement aime intensément pleure si tu veux souris quand tu peux confusément ou follement avec le meil
Pensées badines à l'histoire passante et oublieuse aux lèvres qui rêvent silencieuses aux lendemains inconnus aux prémices si émues à quel beau songe évanoui qui m’a laissée tout éblouie. sur le quai je défais ma valise libère les émotions qui rivalisent mes yeux tournés quelque part sans vraiment perdre du regard partout où l’ai
On a dit quand sur les éclats de vers et des regrets on l'a croisée, loin des bruits inutiles, à son silence on la reconnait. on a dit d'elle bien des choses, qu'une encre desséchée suppose. on a dit qu'elle avait endormi toute sa mémoire, ses souvenirs et ses rires. que sur la feuille frêle de ses pensées, de ses mains orphelines glacées,
Bleu flamboyant il se tient là, majestueux indigo ciel! une palette offerte en cadeau enveloppé dans son étole lavandée de fleurs si gracieusement bordé apprêté d'une teinte enchanteresse le soleil ne pouvait taire sa noblesse mauve baigné par le parfum de la nature qu'une fine pluie dessinait l'éclatante allure déployant ainsi sa chevelu
Remue-méninges ce matin j'ai grand ouvert la fenêtre pour que le vent, dans ma chambre pénètre balayer les différents et le mutisme retranché le coin des négligences sur les toiles tissées le froid s'est engouffré sur les murs vides que les étouffements de poussière valident. le temps a passé, sur tout, sur moi aussi l'amour est parti,
À la recherche du mot perdu... les mots, on les voit passer, on les ignore, les oublie, faussement ou franchement, dans la nécéssité du ressenti, dans ce qui intéresse, concerne et nous parle. mais en jetant l’éponge, on se heurte à la page blanche. j'ai pourtant toujours voulu prouver qu’il y avait autre chose, en dessous. quelque chose
Tourne manège présentement, je lui dois de m’être créée, ce qui me permet d’apprécier de suite et sans arrière-pensée les bons et les mauvais moments. j'ai aussi parfois cette nette impression, qu'il arrive au moment même où je me sens de nouveau prospère et confiante. car nous aspirons tous deux à pouvoir nous voir, nous rencontrer
Rêves d'hibiscus son doux parfum domine l'imprévu en silence ses pétales trempés de rosée doublent de vigilance tel un bijou étincelant pendant sans prétention se mêle au chant tropical de cet air envahissant me précipitant ainsi contre le rivage sablonneux où mon esprit voyage si souvent en amoureux. les oiseaux tropicaux se taisent pour
La pluie ne décourage pas le pélerin le destin avançait convaicu, infaillible en guide bien avisé le regard dans les yeux d'un futur imperceptible sur un chemin déjà tracé sans question ni projet quand soudain l'errance apparut nue, dans la nuit tenant une lettre une lettre pour lui. lorsqu’il l’ouvrit les mots s’étaient évanouis il