T oi qui passes souvent entre mes mots de sable et tisses d’une étoile un fil d’or en nougat que la brise profonde au blanc d’un seringat souffle comme une plume à l’air intarissable toi qui fermes les yeux d’un cil si périssable et qui trembles du cœur devant un renégat puis te fonds de bonheur au bras d’un grand légat plisse sur
Lettres de soie rouge
Lettres de soie rouge
Ce blog est le fruit d'un travail d'études du sonnet classique. Les photographies sont celles de l'auteur, sauf dans les cas mentionnés pour en avertir le lecteur. C'est enfin un vivier de textes pour les lecteurs, les éditeurs, ou les flaneurs d'alcôve.
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Le blog de lettres de soie rouge
Ce blog est le fruit d'un travail d'études du sonnet classique. Les photographies sont celles de l'auteur, sauf dans les cas mentionnés pour en avertir le lecteur. C'est enfin un vivier de textes pour les lecteurs, les éditeurs, ou les fläneurs d'alcôve.
Lettres de soie rouge
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13/02/2011
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
S ur un chemin de terre où s’ébroue une abeille dans une flaque d’or d’un beau cristal bleuté un âne au pas bruyant monte avec fermeté un raidillon pierreux à l’ombre d’une treille. un lézard paresseux qui doucement sommeille s’étire en grommelant qu’en ce lieu habité personne ne reprenne un si grand effronté qui ose ainsi g
F rottant l’or de la nuit contre un dé de vermeil la lune au cœur d’argent raconte un bout d’histoire a de jeunes enfants assis dans l’oratoire où des fleurs de satin fanent dans le sommeil. une banche de vent attachée au soleil ride l’eau d’un étang qu’un oiseau pérempptoire frôle à son vol de soie errant au purgatoire comme
L e volubile vent vêtu d’un long feuillage plisse sa cape d’or à chacun de ses pas comme un prélat dodu muni d’un long compas qui tracerait sa course au milieu d’un orage. le cristal frémissant des lustres dans leur cage rangent tous les regards sur l’ordre du repas dans des boites de buis où rôde le trépas d’une allure gracile e
S ur le bord d’un chemin où fleurit la lavande le soleil se prélasse au bras d’un papillon dont les ailes en poudre au reflet vermillon tissent sur les raisins une longue guirlande. quelques nains de silence et leur pâte d’amande brodent un bavardage au nez d’un vieux grillon qui bouscule le monde au bout d’un aiguillon quand un gredin
S urpiquant le désert d’une flèche de vent des rides de ruisseaux et des masques de verre eclaboussent un temps qui brode le tonnerre aux derniers dès de miel tissés dans un couvent. une étoile égarée à l’aube du levant frétille dans les feux des ombres d’une terre dont parfois les accents replissent une serre où grouillent des brou
C omme on perd son esprit entendant une aubade on cherche dans les cœurs un esprit à piéger avec des mots d’amour que l’on doit abréger dans la bouche d’un ange lors d’une cavalcade. il court de ça de là des rumeurs de tornade mais personne ne songe à jamais protéger les orangers en fleur du terrible danger de brûler comme bois dev
U n chèvre feuille en fleur effarouche la grève où grouillent des pots d’or remplis de longs chardons que des voiles de brume sous de gros édredons brûlent comme bâton qui traverse le rêve. détaché d’un rayon le feu tire sa sève d’une lune qui glisse au bord de guéridons endimanchés de lin sous des grains d’amidons puis tache de
J ’ai défroissé mon âme avec des doigts de jade et j’ai jeté mon cœur dans des ronces d’argent comme on brise l’amour sous un ciel voltigeant entre des flammes d’or et un pot d’orangeade. j’ai rêvé de voyage et d’un pays nomade où le désert serait ce palmier ombrageant un baiser du soleil sur mon rire rageant d’avoir cous
C omment tremper de l’or en le plongeant soudain dans des flocons de cendre et des brins de mirage et fondre dans du plomb des brisures de rage mêlant les livres saints à ce propos mondain ? les murs couverts de mots tremblent comme des noix préférant le silence au fracas d’un orage qui les délaverait de ses larmes où nage un reflet du so