J e suis un fils déchu de race surhumaine, race de violents, de forts, de hasardeux, et j’ai le mal du pays neuf, que je tiens d’eux, quand viennent les jours gris que septembre ramène. tout le passé brutal de ces coureurs des bois : chasseurs, trappeurs, scieurs de long, flotteurs de cages, marchands aventuriers ou travailleurs à gages, m
christiane loubier
christiane loubier
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L’effraie volant autour des clochers l’ombre dans un ciel de cendres que mes songes soient ceux de l’oiseau qui m’a appris à lire dans la nuit.
Après avoir approché le feu de la crucifixion serons-nous d'éternels affligés comment interpréter les jours couronnés de ténèbres le ciel est si lointain la mort si antique elle a franchi toutes les nuits enfantées dans la douleur du monde christiane loubier
A tomás luque por la mañana suelta se desperezan miles de banderas la luz como una enredadera pende de las paredes el viento late los edificios enhiestos son estandartes de piedra una canción sin música ni versos de pie sobre mi pecho ha sacudido el corazón del cielo. jorge luis borges source : ultra, madrid, año 1, n° 15, 30 de junio de 192
Je vous renvoie la lettre de l'oiseau bleu, qui ne m'était pas destinée. [...] les oiseaux et moi nous nous intéressons à la beauté des mots, des ombres, mais nous ne pourrions prendre la responsabilité d'un grand bonheur constant et bleu. marie-claire bancquart dans marie-claire bancquart terre énergumène et autres poèmes gallimard, poés
Il fait nuit dans le livre des heures enfermé dans le glacial avril le ciel feint le silence il attend que les croix se couchent sur les ombres d'avant le jour christiane loubier
Le poète ne fait pas ce qu'il veut : il croit parler de la femme qu'il aime, il parle des oiseaux. paul éluard cité par georges mounin (pl aisir au poème)
La brume s'était levée. les toiles vides étaient retournées contre le mur. le petit chat est mort (disait la chanson). serai-je ressuscité de la mort, demande l'esprit. et le soleil dit oui. et le désert répond ta voix n'est que du sable dispersé dans le vent. louise glück nuit de foi et de vertu, gallimard, 2021
O dirait, ma parole, qu'on est enfermé. et pourtant, on fait bien ce qu'on veut ou à peu près. alors, enfermés, mais par qui, bon dieu? eugène guillevic les chansons d'antonin blond pierre seghers, paris, 1949