Dans si c'est un homme , son premier livre paru en 1947, primo levi fait le récit de ses mois passés en déportation à auschwitz ; vers la fin il mentionne un livre récupéré quelques jours avant la libération du camp alors que, très malade, il se battait pour survivre. c'est ce livre qui a attiré l'attention de fabrice gaignault et qui est

"au début du printemps 1963, le bruit courait - non confirmé et un peu sulfureux - que george smiley était presque heureux." si vous faites partie des fans de john le carré, le nom de george smiley vous est familier ; celui de l'auteur de ce roman sans doute moins et c'est normal puisqu'il s'agit du fils du créateur de ce personnage et de son

Les chemins de lecture ont leurs secrets et leur singularité. je me suis intéressée à huysmans par l'intermédiaire de son personnage emblématique, des esseintes croisé dans quelques livres et référence pour nombre d'auteurs. mais c'est julian barnes avec l'homme en rouge (quelle surprise !) qui m'a donné envie de me rendre compte par moi-

J'ai découvert joseph o'connor tardivement avec le bal des ombres puis dans la maison de mon père et je m'étais promis de remonter le fil de son œuvre. l'initiative de rivages qui propose deux de ses anciens romans dans une superbe réédition de poche tombe à pic et j'ai sauté sur l'occasion. inishowen est un roman ample et profond qui tisse

Depuis les oxenberg et les bernstein on sait que le regard porté par c ã t ã lin mihuleac sur son pays est exempt de toute complaisance. ce nouveau roman en est une preuve supplémentaire. il nous offre une traversée de la roumanie du 20ème siècle à l'aune d'une relation d'amitié entre un jeune officier français, marcel fontaine arrivé da

"car il lisait comme d'autres prient, comme un joueur qui se passionne pour sa partie, ou comme un ivrogne hébété regarde fixement dans le vide ; il lisait avec un recueillement si frappant que, depuis, la manière dont lisent les autres m'a toujours semblé une chose profane." en une quarantaine de pages, stefan zweig grave à jamais dans l'esp

C'est un article de presse qui a attiré mon attention sur theodor fontane dont je n'avais jamais entendu parler. présenté comme l'un des plus grands auteurs allemands, quelque peu éclipsé par de plus illustres qui ont pourtant revendiqué son influence sur eux. perdu à jamais a été publié en 1891 alors que fontane, venu assez tard à la li

"il était suspendu, comme un souffle d'air qu'on retient. c'était assez excitant. surtout à mesure que l'après-midi avançait, il ressentit quelque chose qui approchait du bonheur, mais qui ne ressemblait pas au bonheur du travail accompli, ou à celui du repos. c'était le fait de se trouver dans une chambre, avec un lit, un bureau, des livres

Face à la profondeur, l'intelligence et l'ampleur romanesque, après l'immersion, après les émotions, après la traversée des continents et des sentiments vient le moment où l'on sait que nos mots seront sans doute maladroits, trop faibles pour rendre hommage à un tel livre. si la fiction a un pouvoir, sa démonstration est ici des plus écla

J'étais curieuse de découvrir damon galgut, auteur sud-africain qui figure au palmarès du booker prize (mon vivier préféré), et le dieu des joueurs m'a donné un coup de pouce en me désignant comme l'une des lauréates du concours estival des éditions de l'olivier. qu'il en soit remercié. un docteur irréprochable est un roman tout en atmo