Quelle que soit votre quête, âmes échouées sur ce site, prisonniers de la toile, vous n’êtes qu’incessantes fuites. naufragés de la vie, ivres d’une passion, qu’importent les raisons de vos apparitions ! vous flattez à tout va, insultez à foison, de l’amour à la haine, vous jouez avec des pions. pantins de quelques uns, bourreaux

Devant une certaine recrudescence d'un mysticisme exacerbé, j'ai décidé -il n'y a pas de raison ! - d'y participer activement. enfin, peut être pas dans le même sens que la plupart des écrits dont j'ai pris connaissance ici depuis quelques temps... on s'approche de la fin des temps ou quoi ? n'hésitez pas à venir m'agonir ou à prier pour m

Il y a des personnes que l’on aurait aimé connaître un peu plus tôt et qui s’en sont allées. notre vie a tardé à croiser leur chemin et nous étions ailleurs au moment opportun. puis remords et regrets se mêlent en un chagrin mais les larmes et les pleurs n’y changeront plus rien. les idées se bousculent ; que s’est-il donc passé p

On se dit que bientôt ce sera notre tour de connaître l’extase, de goûter à l’amour, qu’il n’y a pas de raison que l’on passe à côté, qu’on laisse filer le train sans y être monté. on se dit que bientôt notre ciel sera bleu, que pour se réchauffer, on se passera de feu, qu’il y a quelque part une main qui se tend, qu’il y

Le nouveau-né dort au creux du berceau. sa nourrice lit à l’ombre des bouleaux, - scarlett est si belle, son amour si fou - elle sourit au monde, elle le trouve bien doux. les chevaux de bois galopent en musique, du marchand de glaces, la sonnette réplique aux cris des bambins, de leur joie, l’écho, ils sourient au monde, ils le trouvent bi

Les nuits s’écoulent et nos lits s’éloignent jusqu’à s’échouer sur les murs opposés. notre vie s’est parée, nos rêves en témoignent, des gris atours de la banalité. seul, le froissement des pages que l’on tourne berce, monotone, notre endormissement. nés de paroles anciennes que l’on ajourne, nos silences sont des plus assou

Le soleil est devenu noir. le vent s’est levé au jardin et il fait un peu frais ce soir pour s’attarder sous le jasmin. comme j’aurais aimé prendre un verre, sur les dalles, en ta compagnie ! mais en terrasse, tout est désert, ni grillon, ni rire, peu de bruit ! les premières feuilles, sur les pierres nues, roulent puis s’envolent vers

Tu es née pour aimer mais la vie ne t’aime pas. de ses maux, faisant fi, tu as pu résister, au delà de tes peines, tu as su exister et revenir d’endroits que je ne connais pas. par des mots bien posés, j’aimerais saluer ce jour mais ne sais de chanson et ne connais pas d’air. d’un bien pâle troubadour, accepte ces quelques vers la vi

Gloops ! le journal déplié sur le zinc devant lui lui sert de paravent, n’est que maigre alibi afin de maugréer, de rester en ce lieu, a maudire la jeunesse, à dénigrer les vieux. il refait le monde à grands renforts de si, peste contre le temps, égrène son ennui, déteste les français, n’aime pas les étrangers, et entre deux gorgées

Je m’enivre à foison de cet exquis parfum, de cet effluve suranné d’amours anciennes, senteur singulière dont tu es l’unique écrin, fragrance suave de ta peau sur la mienne. je frémis de plaisir sous le doux zéphyr de ton souffle, si léger en mon cou. réponse éthérée de tes languides soupirs à mes tendres baisers sur tes cheveux f