L’hiver renaissant remonte les avenues et s’engouffre dans les rues, le soleil affleure au-dessus des tours, autant de miroirs majestueux qui dominent la ville. new-york déroule un horizon festonné de campaniles de marbre qui surplombent les rues, couloirs étroits d’ombre que les rayons dorés du matin ignorent laissant sa part à la nuit.
Pascal Blandin
Pascal Blandin
Il y a quelques années j’ai découvert ou mis au monde le plaisir de l’écriture, sans doute cela devait trotter en moi depuis quelques temps et demandait seulement l’occasion voire la catharsis nécessaire, depuis j’écris, selon l’humeur et l’inspiration. Pour le reste : qui je suis, ce que je fais, etc... , je vis un bonheur à deux, j'ai des amis, des passions,... bref comme vous et moi: une vie...
Ses blogs
De rêves et de plumes
L’écriture a croisé ma vie, un jour, par hasard, ce ne fut pas la visitation de l’ange au petit matin mais quelque chose de tardif et plutôt imprévu.
Si vous parcourez mon blog vous trouverez quelque part l’histoire cette rencontre qui m’invita un soir à l’écriture, car ce ne fut pas une révélation mais une invitation, un geste d’amitié qui continuent à accompagner ma vie.
Dans ce blog vous trouverez des lieux, et parfois mêmes des lieux communs, des états d'âmes aussi et , j’espère, un peu de style.
Pascal Blandin
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17/07/2013
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Je ne voudrai pas paraitre péremptoire, ni me lancer dans des affirmations hasardeuses, je sais que c’est à la mode du moment et je sens combien cet aveu peut paraitre choquant, à tout le moins surprenant, mais voilà le sujet : je crois pouvoir dire, vous noterez combien j’évite toute forme assertive, je crois donc pouvoir dire que je suis
Soleil qui pointe doucement à travers la brume matinale , les tours défilent, s’estompent, disparaissent au loin, la banlieue devient lentement campagne, je pose le gobelet sans charme sur le comptoir, la cuillère, morceau de plastique, tige blanche, longue aiguille figée dans le liquide noir, vaguement mousseux, c’est le café du matin. le
Paris, 5 décembre 1941 le groupe est dirigé vers une cellule, une cage qui ne doit pas faire huit mètres carrés, avant d’y pénétrer il faut vider ses poches, ceintures pour ceux qui en ont, lacets, bijoux, s’il y en a, tout est récupéré, ce qui était saisi chez louise est mis dans de gros sacs qui en rejoignent d’autres, il fait à
Louise peut-être que tous les dragons de nos vies sont autant de princesses qui attendent de nous voir beaux et courageux. (reiner maria rilke) paris mars 2009 le courrier est arrivé ce matin, enveloppe neutre, la missive administrative qui vous réclame des amendes impayées ou des informations oubliées. la lettre tient en quelques lignes, brè
Le lieu est de ceux pour qui j’avoue une certaine faiblesse, j’en ai fait une habitude, j’ai d’ailleurs fini par adopter le service approximatif, compensé par une indiscutable gentillesse, ainsi que la carte aléatoire, à laquelle d’ailleurs ni le personnel ni les habitués ne semblent prêter grande attention, pas plus que la cuisine a
Dans l’indifférence de la foule qui s’agglutine sur les quais, les derniers rayons s’enfoncent dans l’horizon sans fin de new-york. la nuit ici se conjugue en bureaux aveugles, en immeubles vides qui disparaissent derrière les immenses écrans éblouissants qui dominent les rues défoncées. les lampadaires qui écrasent les rues de lumi
Il paraît que dieu est de circonstance. en paraphrasant origéne ou ghazâlî (chacun ses références) , la lampe de la raison m’a toujours attiré d’avantage que le feu de la foi, même si j’ai toujours eu la suspicion qu’une petite flamme ne demandait qu’à naître au fond de mon cœur, dans la limite du raisonnable, avant d’avoir f
"lorsque l’enfant paraît...", vous savez ce merveilleux poème de notre monument national, que c’est beau que c’est joli, quel chef d'œuvre ! bien sûr, une fois l’émerveillement, et les selfies, passé, la réalité du quotidien vient un peu abruptement frapper à la porte, et de découvrir que l’ « innocent et joyeux » enfant va ex
Une planche courait le long de la fenêtre comme une étroite crédence qui s’essaierait à jouer les comptoirs, c’est une grande et longue fenêtre guillotine qui contribue au charme du lieu : poétique en été, frigorifiant en hiver. le printemps impatientent les parisiens , semblant laisser indifférents les touristes qui remontent en longu