S'asseoir contre le figuier aux senteurs suaves se laisser bercer par le souffle matinal, et penser au coquelicot sur le bord de route fier comme un calice de sang aux mille gouttes, je vis pour ces doux mois d'un printemps inachevé qui t'a juste effleuré, à peine ébauché, ga!et abandonné au creux d'une chambre fermée amour perdu dans un mon
ml Sab
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poèmes en représentations, créations poétiques. Venez découvrir mon univers : je cueille l'instant, je cueille l'image, je cueille les mots.
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19/07/2013
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Les arbres de la rue sont tombés, arrachés à leurs antiques terres ils pleurent leur vie démantelée comme des pantins désarticulés. la vie s'arrête alors dans le quartier l'odeur de la terre acre et sucrée étend ses bras sous nos rideaux fermés la folie des hommes a tout balayé et les corbeaux s'en sont allés.
Perle sans nom et sans murmure traîne ma langueur sur le ciel sans fin en silence et en cris qui tremblent mes signes sont sans appel ils s'envolent vers un écho lointain mille fois répétés jamais entendus alors mon cœur s'effiloche pelote de fils nonchalante laissée comme un oiseau mort par le chat qui s'est joué de lui.
Où vas-tu, ma chère âme quand tu cours loin de moi a chaque instant, à chaque vie ? abandonnant ton foyer, ton feu tu me laisses sans souvenirs de toi. emportée par les grandes marées tu traverses l'autre monde d'à côté jamais tu ne jettes un pont vers mes yeux qui suivent dans le gris de la mer tes foulées qui se perdent au gré des flot
Un jour en longueur étendue désertique le temps avance et ses pas petits effleurent le sol brûlant de la solitude blanche. le vent siffle dans les grandes branches isolées et emporte les rêves de liberté vers les pays désirés.
Fleur du matin qui s'épanouit au creux de la main cœur sous les doigts doux caresses des pétales d'or qui brillent au premier rayon. fleur de l'instant, beauté éternelle sans cesse renouvelée c'est l'univers des secrets.
L'arbre pousse sa branche toujours plus bien haut de ma fenêtre je le vois grandir tout droit et parfois il replie sa puissance, s'endort pour profiter d'une vue, d'un instant, d'un haïku qu'un promeneur récite à l'enfant ébahi. dans le parc encore humide de la nuit je rêve de rejoindre les hauts ombrages qui balancent leur tête doucement.
Juste un coeur rouge sur un fond blanc une blessure du présent dans mon univers du semblant. juste une possession elle chavire mes yeux mais je ne peux dire adieux. alors je regarde un peu plus le ciel les nuages du passé me tiennent enchaînée, je suis prisonnière des grand sourires trop chéris.
Un froissement d'aile et voici l'oiseau chéri aux premiers rayons il décline son envie et son chant raconte ses heures de soleil de nuages blancs et doux, de gouttes vermeilles. quand le soir étend ses bras d'ombre et sur le mur posé sur la branche de mon bel olivier il s'ébroue lisse ses plumes puis me murmure les secrets de sa vie, les prome
Je veux partir loin de ma vie qui parfois ne me sourit que dans les moments fugaces d'un sourire qui ne laisse trace. a chercher mon bonheur dans l'ailleurs je ne vois plus les heures alors je cours sur une route sans nom pour oublier chaque fois qu'il me dit non. la lune me prête son beau sourire dans la noirceur de la nuit qui s'étire, et les b