La vie n’est pas une plaisanterie, tu la prendras au sérieux, comme le fait un écureuil, par exemple, sans rien attendre hors de la vie ni au-delà de la vie, c’est-à-dire : vivre sera tout ton souci. la vie n’est pas une plaisanterie, tu la prendras au sérieux, mais au sérieux à tel point, que les mains liées, par exemple, dos au mur,
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Nous cheminons vers le sens dans la mesure où nous habitons en poète sur la terre. friedrich hölderlin
I o l'ineffable horreur des étés somnolents où les lilas au long des jardins s'alanguissent et les zéphyrs, soupirs de sistres indolents, sur les fleurs de rubis et d'émeraude glissent ! car les vieilles amours s'éveillent sous les fleurs, et les vieux souvenirs, sous le vent qui circule, soulèvent leurs soupirs, échos vagues des pleurs de
Lorsque je t’ai perdue, moi, toi et moi avons perdu : moi parce que tu étais ce que j’aimais le plus et toi parce que j’étais celui qui t’aimait le plus. mais de nous deux, toi, tu perds plus que moi : parce que moi, je pourrai en aimer d’autres comme je t’ai aimée toi mais toi, on ne t’aimera pas comme je t’aimais, moi. ernesto
Je ne sais pas comment on peut passer de l’amour fou à plus rien. je sais pas comment on peut dire : je veux passer ma vie avec toi, et tout arrêter brusquement. c’est comme quand quelqu’un que tu aimes meurt : on te certifie qu’il est mort mort mort mais tu ne peux pas t’y résoudre. tu dis : non. et la mort dit : si, bien sûr que si.
"radiate (live)" nouvelle édition disponible.
Taken from night music #104. a very enjoyable moment. con subtítulos en español. #nightmusic #sundaynight
Einar lynge-ahlberg, composition, aquarelle sur papier, 35 x 26 cm.
Ainsi tu vieilliras loin de moi, et des peines que je ne saurai pas te viendront à pas lents, je ne scruterai pas les ombres de tes veines, je ne compterai pas tes premiers cheveux blancs. au foyer inconnu dans un fauteuil antique, près d’un jeune miroir tu t’assiéras, songeant, et parmi la douceur des ombres domestiques, tu seras grave et d
Je ne puis résister à la mélancolie de la feuille qui tombe et du jour qui s’en va ; a ce moment, en moi quelque chose se plie, quelque chose de fier qui souffrit et rêva. cette feuille qui tombe et qu’à jamais oublie l’arbre, auquel tout à l’heure un souffle l’enleva, ce jour déjà mourant qui lutte et s’humilie comme un proscri