Chaque rencontre est unique, forcément. parfois, une relation commence avec des accros. c’est le cas ici. il dit que je suis comme un cheval sauvage, difficile à approcher. il a complètement raison. avec lui, je perds un peu les mots, je suis sur la pointe de pieds, j’observe, dubitative. je me cache, il me voit, je m’enfuis… il patiente
Hiền Nhi.
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Excessive.
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Littérature, BD & Poésie
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Je vous écris du bout du monde. ce qui tombe du ciel est acide. je suis ici, assise sur le bord de la péninsule, les pieds bleus baignés dans la mer de kara. j'ai les yeux noyés et joyeux dans la sibérie inanimée. je suis la joie dans le chaos de gyda. le malaise blanc, l’inerte, dans le fond de mes bras. je suis la joie.
La brume de l’hiver, le gèle blanc sur le haut de ses pommettes.le vent, hostile et insipide, sur le bord de ses lèvres.l’aride est sa saison. le vois-tu ?le crépuscule posé sur le saillant de ses épaules, le poids brut des matins sobres. son armure est de plastique. elle a vostok dans le corps.
Je suis au fond de ma tranchée. tu sais maman, je suis un vrai petit soldat. j’aimerais être aussi forte que toi. je me couche épuisée, je me lève harassée. je tiens en joue aussi. tu sais maman, c’est la guerre ici. les jours monotones, le teint gris, la peau froide, le bruit des balles. je suis bouleversée d’avoir l’arme à la main
Il a toute la place d’être ce qu’il est. j’ai toute la place d’être ce que je suis. c’est notre définition de l’amitié. il y a un immense panel d’émotions à mettre sur les relations que nous vivons aussi infinies et indéfinissables soient elles. il m’accueille. j’ai le luxe de pouvoir être ce que je suis, sans secret pour
L’immensité du monde. la baie, prise entre les rochers et ouverte au large, au grand de la mer. etendue. longue, l’eau perdue et profonde dans l’immensité de l’écho.j’entends les accords d’halong. te revoir, toi, l’absolue, sourde au reste du monde. suspendue, irrésolue, aux pieds de l’humain.
Tu plantes la scène rouge alizarine. impressionniste, tu peins les toiles. de bords de mer, de chants sonores, de matins sobres. ailes pliées, elle contemple le rire des communs; et tu dessines, parcimonie, petites folies.
Un bleu flocon tapisse les murs du couloir. mon regard se pose sur le sol plastique. il est derrière la porte close, verrouillée, bleu océan. je n’entends ni le cliquetis, ni le fracas des machines ici. j’attends mon tour. le temps semble long et les détails multiples, surprenants. le temps semble lent, il retient ce qu’on ne sait encore.
Tu as l’hiver braquée sur la tempe. la tristesse bleue, coule, lente, longe la courbe de ton cou. le givre germe, une plaine blanche sur ta voix. je sens ton souffle froid, court contre le temps. je te regarde, je t’aime, je me souviens. rien n’a de sens si tu n’es pas là. l’hiver te menace. la bise me serre. l’hiver attaque. et on lu
Https://www.youtube.com/watch?v=u0olrvifxlw il me demanderait comment je vais. je répondrais par le blues. il me dirait que je suis une jeune femme merveilleuse. je sourirais. il n’est plus là. personne ne me le dira plus. pas comme il me le disait. plus comme ça.