Roi kwabena (1956-2008), poète trinidadien un travail pour le bourreau ... et maintenant, prends sérieusement tes responsabilités... pends comme il convient pends cette législation pour incorrection pends l'héritage de l'esclavage et de l'engagisme pends bien haut le règne parasite de l'oligarchie pends jusqu'à la mort l'injustice d'être in
poesie-et-racbouni.over-blog.com
poesie-et-racbouni.over-blog.com
Poète + traducteur = oh !
Ses blogs
Le blog de poesie-et-racbouni.over-blog.com
Plus qu'un simple réceptacle du cru de l'auteur E. Dupas, le blog de Poésie et Racbouni est la fenêtre francophone la plus grande ouverte sur la poésie mondiale du web : Europe, Amériques, Chine, Afrique, Océanie, rien n'est exclu. De Borges à Bukowski, en passant par Kwesi Brew, Hone Tuwhare, Juhan Liiv, Richard Brautigan ou Bai Juyi, découvrez (ou redécouvrez) les plus grands poètes des quatre coins du monde adaptés en français par l'auteur.
poesie-et-racbouni.over-blog.com
Articles :
590
Depuis :
08/02/2011
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Garrett hongo (1951-), poète hawaïen légende à la mémoire de jay kashiwamura il neige doucement sur chicago et un homme vient de faire sa lessive de la semaine. il entre dans le crépuscule du début de soirée, portant un sac de courses froissé rempli de vêtements impeccablement pliés, et, un bref instant, il savoure la sensation du linge
Leo zelada (1970-), poète péruvien chouette blanche le souffle du cyprès m'apporte en cet instant un calme rafraîchissant cela fait longtemps que je ne me suis pas senti seul sur le banc d'un parc. cela fait trop longtemps que je ne sors pas le soir imprègner mon corps de l'éclat du soir oui je me suis laissé aller peu à peu habitué à êt
Leo zelada (1970-), poète péruvien au delà du léthé héraclite disait : "ce qui est apparent est ce qui est réel" et avec ce subtil argument s'est contruite la réalité pour le monde et le monde est devenu alors faible transparence dans le lac. la vapeur est le grondement qui résonne dans l'eau, brouillard, fleuve qui n'altère pas l'âme i
Leo zelada (1970-), poète péruvien la cène debout dans un bar j'ai passé la soirée à attendre qu'arrive ma ration de pain et de fromage. la tristesse brille sur les douze hommes et femmes qui peuplent cette taverne. le brouhaha masque une peine immense. il est déjà tard, ici, à madrid. solitaire entre les gens, je commence le rituel quotid
Leo zelada (1970-), poète péruvien bar bukowski je bois avec toi charlie entre un parterre de sciure et des cancrelats bleus devant toi la lune se vêt de rouge et ton coeur écarlate rugit rock'n'roll et poésie être poète n'est pas une chose facile qui se prend comme un verre de smirnov à l'orange vieux grincheux donne-moi ton implacable fur
Leo zelada (1970-), poète péruvien homo no sapiens hier, j'ai parlé trop et ne suis pas parvenu à soulager ma douleur. je hais les mots. depuis que je suis loin de ma patrie j'ai commencé à parler plus. bien que je pense communiquer moins. j'ai passé la plus grande partie de ma vie en silence et désormais je m'étonne de mon inhabituelle lo
Conrad aiken (1889-1973) la musique que j'entendais avec toi la musique que j'entendais avec toi était plus que de la musique, et le pain que je rompais avec toi était plus que du pain. maintenant que je suis sans toi, tout est désolé, tout ce qui auparavant était si beau est mort. tes mains ont touché cette table, cette argenterie, et j'ai v
Leo zelada (1970 - ), poète péruvien poétique minimale je n'écris pas pour complaire aux gens. ni pour qu'ils me couvrent d'applaudissements. il ne s'agit pas non plus d'impressionner qui que ce soit parce que je fais de la poésie. j'écris tous les jours. mais pas pour moi-même. je crée plusieurs poèmes de nuit, et les détruis presque tou
Oswald mbuyiseni mtshali (1940-), poète sud africain rien qu'un passant je les ai vu le tabasser avec des kieries *, je l'ai entendu hurler de douleur comme la victime d'un massacre, j'ai senti le sang frais jaillir de ses narines, et se répandre sur la rue. je suis entré dans une église et je me suis agenouillé sur un banc "seigneur ! je vous