Écrire à nouveau avec une plume trempée dans la noirceur ? ou alors être positif genre : « c'est beau la vie, j'ai foi en l'être humain et patin-couffin... », ce genre de méthode con à la coué (ou le contraire) ? j'ai reçu le petit message d'un traitre ce matin, un de plus, mettant fin à notre soit-disant amitié, et du coup, je n'ai pl

Les gens sont rarement aussi méchants que je le pense. il me faut juste essayer de comprendre leurs motivations, admettre que leurs comportements sont la résultante d’une histoire qui leur est propre. et puis pour ma part, je suis loin d’être un ange. bref, je dois mettre de l’eau dans mon vin même si force m’est d’admettre que je n

Écrire. je me dis parfois que c’est peut-être la dernière chose que je pourrai faire après que tout le reste me sois retiré. mais l’existence est pleine de surprises alors la plupart du temps, je préfère laisser planer le doute et ne pas faire de pronostic aventureux. mais pour être honnête, ça ne se présente pas très bien pour moi.

J’avais un programme, une journée bien remplie, presque chronométrée, et puis la glande l’a emporté, in fine. me voilà coincé dans mon salon de thé favori, le séant ventousé sur le skaï d’une des chaises design qui garnissent la salle principale. le soleil enfin revenu me chauffe le dos à travers la baie vitrée, juste ce qu’il f

Ici, le soleil se lève comme là-bas, avec cette incandescence immuable, cette lenteur trompeuse qui le propulse dans un ciel bleuissant. et pourtant, en bas, sur cette terre, les hommes ne subissent pas le même sort. certains jouissent alors que d’autres agonisent. au loin, je vois des fumerolles s’échapper de quelques usines prospères, en

En face de moi, les caisses d’un supermarché suisse avec ses « hôtesses » attendant le chaland. y a pas foule aujourd’hui. c’est la fin du mois alors le flouze vient à manquer. je sirote un café dans le restaurant attenant, à 30 centilitres d’essence de la france, mon doux pays où il fait bon vivre. mon moral est comme la bourse, il

C’est dément cette flotte qui dégringole du ciel depuis des semaines. j’ai l’impression de vivre dans un marais, tel un batracien. oh, là-haut ! ça va aller ? c’est gentil mais je crois qu’on a fait le plein des nappes phréatiques… coupe l’eau !! coupe !! ça déborde !!! je revois le gros depardieu dans « jean de florette », s

Les débarqués de la vie (ma dernière chanson dont l'audio en bas de page) cette place sous mon aile elle est pour toi si tu veux puisque ma vie fut sans elles et qu’à présent je suis heureux viens avec ta gueule cassée tes fêlures trop ouvertes et ton esprit tourmenté goûter mon herbe plus verte l’amour à l’amour ressemble quoiqu’

Une déchirure dans les nuages bas qui nous étouffent depuis des semaines permet au soleil de cracher un peu sa lumière sur ma petite ville dortoir vidée de ses pendulaires partis bosser en suisse. erik truffaz enfonce dans les profondeurs de mon cerveau le son métallique de sa trompette qui tel un sabre bienveillant perce l’abcès de mes pei

Je coupe ma radio d'information et son lot de mauvaises nouvelles pour mettre une playlist pop. il est 5 heures 30 du matin. le soleil est encore loin derrière ce point du globe. j'ai déjà avalé un double expresso. je me sens en pleine forme et c'est bien agréable. au jour le jour, c'est comme ça qu'il convient d'avancer. « ne lève jamais l