Ne fût-ce qu’un instant on aurait aimé être humain a la commissure des cauchemars ne serait-ce qu’un moment avoir le sang chaud arrêter de disparaître dans l’étal de chairs là où le soleil se fronce a la pointe des perspectives stérilisées changer de dimension au loin du mouvement du déracinement c’est sûr et certain le spectacl
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Christophe BREGAINT, poèmes
Blog de poésie moderne, avant-gardiste, engagée, et personnelle
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13/05/2013
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
De la lente agonie du monde s’élève la mélodie des avenirs creux a même la peau de la terre le souffle du chaos caresse nos nuques a la merci de la guillotine de l’espérance les aveugles contemplent les sourds les muets hurlent aux morts il faut avoir la volonté de ne croire en rien au milieu des varices de la mauvaise foi des crépuscule
Il n’y a plus d’alcool pour noyer la tête du délabrement de l’être cette sale tronche purulente la nuit a déposé son écran noir. sur le dos des ombres diluées dans les aléas de l’existence aux pourtours de la désolation exhalaison des points de non-retour revêtent la peau des déshérences sur les trottoirs nus de la ville a contr
Eclatantes de charme des perles de sang glissent sur la conscience chutent parmi les bris d’étoiles en expansion la mort comme seule possible gratuité adaptée aux exigences des temps présents de l’hygiène irréprochable pour conflit sans mémoire enlacé aux prises électriques jeu sans incidence pour le mouvement du monde des nouveaux act
Parce que les rivières charrient nos passés encagés nous sommes en déséquilibre sur une balle qui tourne en permanence de nos coques vides de l’époque vide les bâches ne couvrent plus nos yeux épris de cécité derrière les murs insonorisés tout dysfonctionne bien dans l’espace brumeux imparti cerné par des portes fermées à double
Dans l’anonymat des rues on emprunte des clichés impossible de décrire son parcours le bruit couvre les mares de solitudes sur les avenues la nature s’est mue en racine de macadam la douceur des bleuets une proie facile on fera une compil avec une curiosité amusée des mots morts au champ d’honneur de ceux morts au champ de foire la triste
Au bout du chemin de terre elle est posée là entourée de jade trous béants dans le ventre au milieu des arbres dévêtus ereintées par les années pâlies du fin fond de l'oubli ses vertèbres ont confiées a la mort le temps qu’il reste les rêves ont quitté le cœur dans le silence de l’exode l’abandon a ancré son empreinte sur les m
Eteignez les lumières fermez les fenêtres il n’y a pas de bonus l’engrenage n’est pas abrogeable il faut accepter que les digues cèdent nous ne sommes qu’une goutte de sang tombée à l’aurore de la conclusion même en restant dans les clous la fin imminente est inévitable sa qualité esthétique n’est pas discutable engagez des dé
N’entends-tu pas poindre à l’horizon tous ces points nous sommes ces points, points blancs, points marrons, points rouges, points verts, points jaunes points d’interrogation points d’exclamation qui serrent les poings avec une pointe d’ironie une pointe de cynisme avec une pointe de haine une pointe d’amour [jusqu'à la pointe des chev
Se retrouvent à la rubrique faits divers à côté des chiens écrasés les cœurs perdus dans la faune il n’y aura pas de nouvelle monture pour ne pas mordre la poussière même en changeant de protocole l’amour respecte les règles du déchirement au-delà de l’expression confuse des points erronés aucun plan tordu à échafauder pour cha