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le babel
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ou bien ces pages parlent pour moi, ou bien je dois recommencer
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Vitrine d'un atelier de textures - l e b A b e l
Nos vies ont gardé de belles formes : Il faut le dire.
le babel
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03/12/2010
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Il s’était levé sans réveiller sa femme. autant la laisser dormir et rêver longtemps, autant la laisser glisser vers d’autres temps. il a pris ses clefs, son blouson, sa routine. les rues carillonnaient de bonjours en smartphones. les journaux bégayaient nos vies en vitrines. encore une fois la même journée d’automne, trop occupée pou
Papillon en coque, verdict quant à chenille, agonie en carnaval. arbres mis en demeure de nids, convoqués par rapport à pare-soleils. jonquilles mimosas pissenlits dénoncent la houle des nuits en appel. les rues, épitoges, les néons, parties civiles, proscrivent la glaise : terne. bleu cresson, blanche chemise, pétale rubis, kaki témoin mé
Un son de silence tombe tranché sur la façade, lame de crépuscule. un nénuphar prend le temps de soigner son tutu vert et danse sous le lierre un panier de fruits offre ses seins aux mouches et aux abeilles et les allaite. la poudre du chemin, bientôt galaxie dans la fontaine, s’arrime aux navettes de sueur. le soir baguenaude, surpris par l
Je vais quitter overblog, ses publicités etc… vous me retrouverez ici : https://short-edition.com/fr/oeuvre/poetik/gogyoka-de-la-seve-hebetee
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« dis-moi où ? » peut-être sous un drôle d’oiseau en craie ou bien plaqué sur la pente, peau de gel… près des villas des pachas de soixante-huit, quelque part par là-bas, dans le luberon, elle est née « provence », puis épousée, épuisée, enfin, ne sentant plus la province. hier, ici, elle étalait son hâle, puis indolente lentem
Encore un clic https://short-edition.com/fr/oeuvre/poetik/gogyoka-presque-au-soleil
La dame a confit son visage de figue oubliée au soleil. les parfums, les couleurs n’ont plus besoin de varier. l’accroc au châle signe évidemment la prestance naturelle. ses mèches revêches s’imaginent en lierre à pendeloques. on ne voit plus d’elle que nos pieux mensonges habituels.