J'ai peine à soutenir le poids d'or des musées, cet immense vaisseau. combien me parle plus que leurs bouches usées l'oeuvre de picasso. là, j'ai vu des objets qui flottent dans nos chambres, trop grands ou trop petits, enfin, comme l'amour mêle bouches et membres, profondément bâtis ! les muses ont tenu ce peintre dans leur ronde, et dirig
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la poésie du jour
Chaque jour, une poésie d'auteurs connus ou d'autres injustement oubliés.
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Geo libbrecht (1891 - 1976) - le banquet des ombres, éd. seghers, 1955
La voila cette nuit la voilà cette nuit de terre et de racines où ma chair s'éparpille à la faim des grouillants ; dissous, multiplié, je suis le sang des vignes et je fais un feuillage aux arbres pourrissants. un cri perdu dans l'air épelle mon langage et l'écho qui s'envole emporte aussi mon nom, je retourne à la pluie, arc-en-ciel ou nua
Journée heureuse où le soleil rayonne il fait doux, et ce sera eternellement l'été thaïs jeunet-guroud 31 mars 2023
Automne un jour peut-être tu te feras oublier par moi mais nul ne pourra t' enlever des quatre saisons.
Le poeme détruire les mots presser le silence au carrefour chaque visage et chaque phare menaceront la ville mais tu progresses invincible présence du poème la nuit dans ma pensée tu entraînes la mer l'ombre roule en labours paisibles se déploient les prairies les eaux que le ciel se descelle la langue se délie le poème bat comme un coeur e
Que peut cette larme de pierre que peut cette larme de pierre, que peut cette fleur de faïence pas plus froide que la lumière de la mort, un jour, sans vaillance ? elle en prend toujours à son aise, elle rit de toutes ses dents. il n'est humain qui ne lui plaise. on peut se clore, elle est dedans, laissant dehors l'ange de plâtre sous l'olivier
Le limon de l'amour le limon de l'amour a recouvert nos bornes, une glaise fertile a comblé nos fossés ; nous sommes étendus, statues inachevées, pris dans ce même bloc au bord de ce doux nil. nous sommes ensablés et puis remis au jour part les débords du fleuve et le vent des années. sur la barque solaire où nous voguons tous deux, nous p