Devenir soi, au travers du regard des autres, et ces questions incessantes, qui veut prendre le large? tu sais celle qui est en dehors de la marge. qui sera protégé, celui là comprendra un jour, le bienfait de ses méfaits. se perdre, se perdre à travers soi, se perdre à travers le temps. vivre, vivre à travers les autres, vivre en dehors du
sarah cabos
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j'écris depuis un petit moment ... je décide à présent de partager ce que j'écris ...
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13/02/2013
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
L'herbe verte et humide telle une carmen bohème, recouvre la peau de cette coline nue et frêle. une rivière qui court comme le sang dans nos veines, l'heure où le jour se lève un jour le saurait-elle? les doigts qui s'entremêlent comme la paille de ces étés passés, et ces petites perles salées qui se lassent et se délassent, roulent et d
Il lui avait été dit, comme pour lui passer cet habit, sois plus sereine, ne te laisse pas embarquer par la veine. naïve chétive prend garde au loup, tu ne peux pas faire confiance à la vie en tout. apprends à te méfier tout en faisant confiance, apprends à faire confiance tout en te méfiant. elle n'était plus méfiante. prendre le large,
Quand elle rit et pleure sans savoir, un instant de plus, sans être différent, toujours plus court. une preuve que tout advient, et les choses ne sont pas comme on les pensait, elle le vit, elle l'accepte. savoir que l'on ne sait pas, vivre ce que l'on a pas, toujours penser à vivre. il y a longtemps elle ne pensait qu'à partir, le temps passe
Brise lame, mer de flamme, anti drame de ma trame. essence à espoir, coupure de ton manoir. drame à la moulure, majestueuse fellure. vie de capitaliste, hé p'tit sois pas triste. rève à envie, envie de rève. coule coule le sang, dans ta vie autour de son rang.
C'était ce jour, c'était ton tour. en quelques jours, en bon troubadour; lavez moi, videz moi de mon sang , rendez moi, sortez moi de ces rangs. passez moi à la javel, que je retrouve ma blancheur naturelle. apprendre la souillure, comme une dernière armure; apprendre à haïr, comme elle savait déja se faire trahir. le corps haché, tordu, ma
Mon coeur brûle, au creux de ma plume. ma plume fume, en l'absence de ma lune. le loup hurle, au sein de sa bulle. s'envolent haut les nuages, dans le tumulte de l'âge. chavirent les rêves, pendant cette trêve. mais ce si bel océan, s'y noyer en regardant. l'amour ami de ma plume, tandis que mon premier brûle.
Devenir grand, c'est comme être tout petit, minuscule perdu dans la foule. et cette grande houle, qui emporte tout sur son passage, serait comme un message, attention mon grand, les requins sont tout près, il te va comme un gant, cet air si frais d'un tout envahissant. devenir une femme? plantée comme une lame, la recherche incessante, toujours
Que je t'aime sans attendre, que je vive sans me méprendre. où que tu sois, quoi que je sois, abjecte indifférence, tendres louanges. energie mère porteuse, que tu sois ma baladeuse. ma belle ébène, un jour tu deviendras roi, sans jamais en oublier la reine.