Tout doucement dépose tes guenilles vois comme l'hiver soudain nous déshabille des vieux tourments, des peurs qui embastillent sur l'étang de gel le soleil scintille si la froideur des heures nous invite a trouver ce coeur où la flamme palpite et même si la grêle s'abat sur nos guérites je sais des splendeurs qu'aucune bise n'effrite dessous
Josselin Carlier
Josselin Carlier
Auteur-compositeur-interprète qui livre et partage à travers ce blog ses créations poétiques et musicales...
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blog dédié aux compositions musicales et autres créations de Josselin Carlier
Josselin Carlier
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Depuis :
03/09/2018
Categorie :
Musique & Divertissements
Articles à découvrir
Je te suivrai quoi qu'il en coûte tu as su effacer mes doutes de ton regard intemporel peu m'importe où m'emmène la route tu seras celle que j'écoute l'écho d'une mer originelle si je me perds dans ce dédale où le mensonge tissant sa toile se plaît à enfermer nos jours je te suivrai sous les contours de cet étrange paysage peuplé de peur
Les quelques notes d'un prélude déchirent le langueur du soir puis s'envolent au crépuscule vers ces contrées de nulle part me laissant aux cris lugubres de ce temps aride et sans âme où le malin se rit du juste où cupide jamais ne désarme et sous le voile d'ombre par-delà les décombres offre-moi ô divine lumière quelque chose qui flamb
Dans son treillis de guerre la démence te dit ce qu'il faut faire qui est noir qui est blanc elle espère ta haine dans sa violence lance des anathèmes rejoins-moi deux hors de ce grand jeu sors rejoins-moi deux hors ô coeurs fêlés, traversés de lumière cette terre foulez pour que jaillisse l'or faites vibrer la matière l'amour toujours tri
S'ils recouvrent ton visage d'un tissu mon enfant rien n'éteindra la flamme dans ce coeur innocent s'ils se croient intouchables ces pantins arrogants leurs décrets seront sable balayé par le vent vienne le chant des désobéissances raviver l'étincelle qui sommeille de ces enfermements qu'elle se libère sans plus attendre le grand mensonge se
Ouvrez les portes du ciel c'est la fin d'une trop longue nuit derrière les brumes artificielles j'entrevois déjà l'arcadie si nous avons erré sans père plongés dans l'insondable abysse vois-tu s'élever des enfers orphée tenant son eurydice ? et dans le tombeau du sommeil nos chemins se sont faits exils pris dans les remous du monde l'amour
Sont-ils venus ici pour livrer d'autres guerres et tuer à petit feu artisans, troubadours ? en propageant la peur sur des écrans funèbres sont-ils venus ici pour nous mettre à genoux ? s'ils s'habillent de lois ces scribes d'une nouvelle ère qui se rêvent pharaons mais ne sont que vautours de leurs estrades fragiles ils titubent et chancellen
Au seuil de l'ultime passage avant de quitter ce rivage une seule question te sera posée auras-tu simplement aimé ? aimé tes douleurs, tes naufrages les morsures du temps et la cage où s'amoncelaient vanités que tu croyais réalité, auras-tu défait les ombrages et vu ce qui était caché touché derrière chaque visage l'impérissable beaut
Inchamakinna, tes calmes flots d'argent rejouent dans ma mémoire leur ballet incessant sur la crête des vagues, comme des chevaux blancs dévalant les montagnes dans l'été fleurissant tu traverses mes songes le vent frôle la lande de cette belle insoumise et somptueuse irlande ô inchamakinna, sous le soleil brillant dans ta baie si tranquille
Comme des statues de sel dressées sur le pays cherchant un bout de ciel qui leur rendrait la vie accrochés aux reflets, notre intérieur était si vide que l'on offrait nos corps dans ce triste décor à des ombres avides le bruit du vent sur la prairie le chant des rivières en furie l'ardeur du soleil qui peut les asservir ? il est une force so