Elle a rêvé. parce que parfois, le quotidien la fait suffoquer, qu’elle éprouve le besoin d’envoyer valser la rationalité et le matériel et toutes ces choses qui nous empoisonnent, petit à petit grignotent notre âme. elle a rêvé de territoires inexplorés, de combustion du jour, elle a rêvé de voir s’étendre devant ses yeux un par
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19/06/2018
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Littérature, BD & Poésie
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Dans sa chaussure, un caillou sommeille. il ourdit une vengeance, qui n’a pas de nom. quant à savoir la cause de son aigreur, mystère et boule de gomme. peut-être n’a-t-il pas de raison. peut être que la gratuité de sa colère l’enchante, le fait gonfler du sentiment illusoire qu’il est quelque chose, sur cette planète. elle trottine,
J’ai embrassé le noir, je l’ai tenu contre moi. j’espérais qu’il devienne mon double, qu’en lui je puisse écouler, détresses et émois. il fallait que la couleur soit intense, vibrante, que sous aucun prétexte, elle ne me quitte. qu’elle soit en moi comme une tique, à se repaitre de ma chair, à se nourrir de mes cuticules, mon é
Sous un peuplier dépareillé, en proie à l’hiver - ce terrible dénuement, une jeune femme lit. son col remonté jusqu’au menton, une main gantée sur la couverture de son roman, elle est absente, absente et à la fois présente – consciente de la magie qui se dégage de ces pages, agacée par le froid qui la tourmente mais elle se défend
J’ai remonté le fil des jours, lentement, avec un rien de découragement. je portais sur mon dos un ballot de peine, des larmes refoulées, un idéalisme sans cesse démenti, par la réalité. ah les belles paroles de la jeunesse, la confiance toujours vive, renouvelée, envolée. envolés. et mon regard vers le ciel s’est porté, j’ai tout
Il y a des miracles inouïs, d’incroyables destinées, des existences à rebondissements... face à des âmes crédules et consentantes. on l’oublie trop souvent mais consentantes bien sûr, pourquoi croyez-vous qu’elle avale des couleuvres, qu’elle ouvre des yeux de merlan frit face à ses improbables digressions ? elles sont grotesques ma
Eh dis donc toi là, le virus, coco – de mes deux, oui toi, viens par-là... non mais t’as pas fini, de nous casser les burnes ! on était chez nous, peinards, a attendre le printemps, alors oui, inconscients, chintoks hermétiques, pourtant ça avait de quoi coller la frousse, ce qui se passait, par-delà, l’hexagone, on a mis les œillères
En bleu, se tisse mon horizon. il y a le clapotis des vagues, une brise soufflant sur la côte, quelques enfants s’échinant à faire voler un cerf-volant, habités par l’enthousiasme et la fièvre de l’innocence, ou peut-être par ce parent rêveur qui les poursuit de leur assiduité. et je me demande de quel côté va pencher la balance, le
Un jour, je serai poussière. ça n’aura rien de triste, au contraire. je flotterai, je roulerai, je ferai des cabrioles. les manifestations de mon ivresse dépendront du bon vouloir, d’un zéphyr facétieux. parfois, les rayons du soleil darderont sur moi leur foudroyance et alors, j’apparaitrai, maîtresse de l’invisible, soulevant ma cap
Elle est venue chez lui, pour la première fois, à l’âge de dix-sept ans. dix sept ans et sans être totalement inculte, elle n’en était pas moins une campagnarde, ignorante des us et coutumes de la ville. elle ne se sentait pas impressionnée non, mais intimidée. intimidée par la masse grouillante d’humains qui ne sont plus un mais qui