Entre les pourpres pans seulement entrouverts des rideaux accrochés dans les cintres célestes, d’où un phare glacial rétrécit l’univers, voir dans leur vanité le calme de tes restes. découvrir de ton crâne tout déguenillé, parfaitement défait de son étroit costume de chair mince et de fine peau éparpillée, immobile grimace, le cha
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19/11/2017
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Littérature, BD & Poésie
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Toujours te revenir, toujours de longs couloirs, et n’en jamais finir d’en subir les détours, et l’attente élimée de parloir en parloir, où des bibles armées veillent à double tour. arrimée aux esprits d’une candeur innée, baignée des prophéties de vieillarde imposture, l’or factice remplit, sur ceux des condamnés, tes yeux pen
Quand parfois quelques mots, anodins et subtils, viennent à distiller, au milieu du dédales d’éreintantes pensées, sur l’air d’être futiles, une semée comme une fleur perd ses pétales. et ce peu qui se meurt, quelque soit l’abandon, hasarde de ce vrai que des gouffres dévorent, avalant nuits et jours dans un ventre sans fond, a pert
Tu as remarqué. pas comme une question. non. comme un roman déjà. monté en souples masses de gouttelettes, exhalaisons des sons horaires en tristes tintements de métal. emané de toute la lande propagée à perte de vue, pour accueillir nos pays, nos errances, nos quêtes, nos châteaux temporaires, nos draps aux voiles gonflées, nos cris de
Crime s’avance en nombre, énigmé de lueurs, l’œil faux toujours brillant, et l’œil vrai, accablé de tourments, pour conjurer sa peur, a la honte réserve ses plus lâches traits. majesté encensée d’angoisse et de fantasmes, terrifiant serviteur des causes privatives, sournoise damoclès, confortable marasme, traine humaine au passage
Ce n’est pas un empire de feu démentiel. ni un gouffre grouillant d’infinis hurlements. ni le revers du mythe d’un dieu en son ciel. ni l’affreuse menace d’un grand châtiment. c’est un insignifié aux allures muettes, une once de cosmos à l’inertie pesante, un tout sombre joyaux mais aux miroirs qu’inquiète une folie de soi aux
La tête a l’air bien triste sur la pique en fer, brandie à bout de bras par un quelconque fier du peuple retrouvant, contre la mort du temps, le gout que soit payé le prix de tout son sang. du haut de ses balcons la gente pognardeuse, penchant d’ignarerie sur la foule joyeuse, de tout son luxe hirsute hurle à l’assassinat au souvenir des
Je ne savais sur quel vaisseau je m’embarquais, a cet instant c’était le seul qui sur le quai, le ventre ballotant sur un flot empirique, et les voiles gonflant d’utopies héroïques, attendait vers la nuit pour perdre ses amarres, un passager fuyant jusqu’aux lueurs des phares. les chiens aboyant au bout du jour qu’engouffre l’ombre.
Du soleil reparti au sud ne demeure qu’un lointain phare sur les champs morts de solitude, effleurés de lumière rare. là-bas la silhouette grêle d’un venu de l’aube livide traverse d’un pas lent et frêle le jour écourté et timide. pourtant longue d’un froid glacé, comme d’un voile sur le givre, l’heure se presse de passer où
Elles sont toujours là, vertes-folles aux lèvres mauves come le sang qu’elles puisent en terre, ce rouge couleur nuit qui irradie de fièvres, exhalées des froideurs d’antiques baptistères. elles viennent frôler de leurs ailes de marbre les âmes absorbées du fond de l’univers par les mers et les monts, les ruisseaux et les arbres, et d