« je suis comme je suis je suis faite comme ça. » jacques prévert, paroles, 1946 on se réveille un matin avec quelques mots en tête, une phrase, une mélodie poétique obsédante qui surgissent de notre mémoire. c’est parfois le début d’une chanson, un vers isolé, un refrain. je n’ai de cesse, lorsque cela m’arrive, de faire les re
Abricot-Hésitant-2352728
A
Abricot-Hésitant-2352728
Ses blogs
quaidepefko.over-blog.com
Éphéméride ou presque pour dire le temps qui passe avec des mots images, des couleurs, au gré de mes vagabondages
Chroniques, carnets de voyage, poésie, nouvelles... et l'amour de la vie et de la nature, sans exclure les coups de gueule !!!
Abricot-Hésitant-2352728
Articles :
156
Depuis :
06/10/2017
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
C’est un petit marché. comme on en trouve encore dans les campagnes. le couleurs, les parfums, les saveurs nous comblent de plaisirs sensuels. en ce premier juin, sous un ciel enfin bleu du moins en début de matinée, le regard se barbouille devant les étals : le rouge des barquettes de fraises ou des premières cerises, le velouté des pêche
Nous sommes sur la route, sur ce chemin qui s’amenuise à chaque pas. peu importe qu’il soit autoroute, départementale bordée de platanes ou de hêtres blonds, « chemin noir » à l’écart de la fureur du monde, ou encore sentier vagabond sous les chênes blancs des ubacs, les chênes verts centenaires, les chênes-lièges toujours ressusc
Veiller sur elle, jb andrea voici un superbe roman pour ceux qui aiment le romanesque et n’ont pas peur d’avaler six cents pages. j’en aurais bien pris cent de plus tant j’ai été happée par ce livre, prix goncourt 2023. je me méfie des prix qui m’ont souvent déçue, exception faite du goncourt des lycéens. mais ce roman de jean-bapt
Il y a quatre ans au début du printemps débutait le confinement anti covid. le 19 mars 2019 je rédigeais la première page d’un blog quotidien qui s’acheva le 10 mai. presque deux mois de pages d’écriture parlant de bonheur ou d’angoisse, de coups de gueule, de rêveries, de littérature, de poésie. comment supporter cet enfermement in
Voici la fin du mois de mai et pas une seule page d’écriture ! des invectives, des jurons, oui, morbleu, contre ce ciel pourri de nuages et de pluie et de gris depuis le début de l’année. « ah, tudieu, ciel maudit, tu peux bien évoquer saint pancrace, saint mamert et saint servais, mais avant le 11 mai, hein salopard ? quand nous nous geli
De l’océan à la mer de la mer à batère des étangs à la terre je suis en marche par les forêts les chênes blancs les chênes verts sur les pistes et les sentiers je marche je marche et j’oublie la planète en folie la planète fiévreuse la planète fielleuse je marche et j’oublie un instant les cauchemars de cendres et de sang les dro
Navis lamento je fus ce vaisseau neuf qui sentait le bois frais, le vernis, la résine. je fus cet esquif flamboyant chevauchant sur les vagues, je fus ce voilier qui filait belle allure à l’avant des écumes. je suis un vieux gréement sur un ber de fortune. des odeurs d’herbes folles en guise de senteur hauturière. me voici plein d’histoi
La journée avait été difficile à supporter. l’enfant avait accumulé les bêtises : quitté le jardin sans autorisation, sali ses chaussures —nettoyées de la veille— dans le crottin de cheval qui maquillait la route du bourg, écorché ses genoux et son pantalon en tombant sur le gravier à force de courir pour être à l’heure à tabl
15 août entre deux j.o., quelques semaines avant la rentrée des classes, au mi-temps de l’été, voici le 15 août ensoleillé, jour de l’ascension, ou plutôt de l’assomption, (cherchez l’erreur ), jour de fête sur le bassin. mais avant la bénédiction des bateaux et toutes les animations prévue pour réjouir les innombrables touriste