Les feuillages gonflent et brouillent l’au-dela du regard. en observant intensément le mouvement subtil et tres rapide de l’eau qui s’engouffre dans les pierres de la riviere, notre vision se met a onduler, la réalité oscille délicieusement, vertige sans corps, diagramme folatre de l’humeur universelle. les branches du chataigner balanc
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06/10/2017
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
La fille est nue sans age. seule sur le chemin. elle erre sur la pointe des pieds. ses bras recouvrent sa bouche, sa poitrine. sa peau est pale, imberbe. sa tete disproportionnée. ses yeux proéminents et rouges versent de chaudes larmes. un crane-roc au front intelligent habille ce corps, et apaise le drame.
L’ennui est égout pour l’oiseau de feu. enfant, respire la vie de l’aile, elle emporte l’école!!
Il est un age ou l’amourette vient par le chemin des filles il est un age ou l’amourette au ciel s’éleve en trille il est un age ou l’amourette sauvage, a ses fins platoniques il est un age ou l’amourette se passe de la nique.
Je hais les mois qui trainent d’un pied de plus l’hiver des résolutions. mars. moisson de sept qui s’amoncellent.
Déposé derriere, le superstitieux plonge avant les signes quel achille souffle une telle offrande sur le plus vieux de mes reves? mes premieres pédales ont seché ce qui résonne dans la moquette. la boue du piano.
Mourir!? si peu nous le considérons. se savoir mortel d’une mort lointaine, vivre éblouit, sans y penser, de mille facons vivre, se rapprocher de la grande aubaine. se figurer mourant, idée vague d’un instant tel jeu de bravoure dont on ne voit que le jour l’amer reporté, la large insouciance. l’enfant sait en s’éloignant, l’éphé
Le grand cercueil de verre grand ouvert narre et étiole l’ignorance et la mort, par l’amour. le larron, narquoisement orée, les doigts agrippés au vide angélique, prémédite. florale complicitée de la plus bourrue racine, nul floraison issue du nuisible corps forestier. il ouvre et lui sale le nombril.
La rame contre moi habille le mur. la rame balais d’eaux habillent le lac
Est-il possible que ce que nous rejetons le plus possible, la guerre, l’ignominie générale, la plus abjecte et exécrable attitude humaine, soit quelque part en chacun et d’une maniere que nous ne soupconnons pas, perpetrer malgré nous par quelque exaction qu’on croit insignifiante mais qui, si nos perceptions devaient etre bouleversées,