Un monde pressé, une société gangrénée et dégradée, une génération désenchantée, des êtres désabusés. on veut de la vélocité, de la facilité, de la brièveté, de l’expéditif, du fugitif. on court après un temps qui nous échappe, que l’on perdra assurément. une véritable course contre la montre, pernicieuse obsession qui n
Caruso Damiani Anais
Caruso Damiani Anais
Des mots, des pensées, des émotions, des sentiments, une existence. Suivez le chemin sinueux des lignes qui abritent mes mots, arpentez avec moi les allées de ce monde et perdez-vous en son sein comme je m'y suis perdue.
Bonne promenande !
Ses blogs
Les petits mots d'Anaïs
Un peu littéraire, artiste, musicienne, je vogue au gré des arts, m'appropriant chacun d'entre eux. Et la littérature, avec l'écriture, mon préféré sera l'objet de ce blog.
Laissez-vous envouter par la musique et le rythme de mes mots !
Caruso Damiani Anais
Articles :
34
Depuis :
13/05/2016
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
J’aurais essayé de te comprendre. mais fidèle à l’être égocentrique que je suis, que nous sommes, j’aurais renoncé à une quelconque tentative d’adhérer à tes propos. en toute mauvaise foi. je l’avoue, je l’admets. non que je ne saisisse pas le sens de tes mots et de tes excuses – que je verrais sans doute plus comme un éniè
Enchaînée à cette existence, à cette enveloppe, à cette terre piétinée chaque jour. les godasses pleines de bourbe, elle patauge, elle s'enlise, bien loin des paysages champêtres et bucoliques qu'elle s'était si souvent représentés. le monde n’est pas tel qu’on le lui avait dépeint, tel qu'elle se l'était imaginé. quelqu’un aura
She was the storm, she was the lightning, she was the adult world with all its power and all its secrets and all its foolish casual cruelty.
elle était de ces personnes qui passent dans vos vies, mais bien que les traversant seulement, elle y laissait une empreinte indélébile : marquant pour un temps, ou bien irrémédiablement, quiconque croisa
Je ne suis pas plus différent me direz-vous. je n’ai sans doute rien de plus que vous à vos yeux. je suis comme tous ces hommes, comme tous ces êtres de sang et de chair. raphaël, 35 ans, divorcé, psychiatre misérable et incompris, enchanté. mon quotidien et mes vocations m’ont rattrapé, dépassé, piétiné au passage. les affres de ma
J'erre dans les rues désertes, mon ombre me suis d'un pas lent et solennel, elle me colle comme un condamné s'accrochant à son dernier souffle de vie. sombre et faible, elle ne peut que suivre mon éternel égarement, sans mot dire, avec docilité, pas le moindre reproche quant à la position secondaire qu’elle ne tient. une légère brise vie
Tom ne l’avait pas quitté du regard tout au long de cette pénible déclaration, l’écoutant patiemment et attentivement. pas une seule fois il n’avait essayé de la couper. les mots et les éclats de rire si doux qu’il lui connaissait avaient disparus, au profit de sentences amères et douloureuses. assimilant et accusant le flot de parol
J’arrivai finalement devant une vitrine depuis laquelle crépitaient des néons en fin de vie. cette lueur spectrale entrecoupée instaurait une ambiance qui tendait presque au film d’épouvante, me fis-je la remarque. a l’intérieur des mannequins au faciès figé, arborant des costumes et smokings sombres. elégance de rigueur pour ces stat
Je me perds dans des mondes qui ne sont pas les miens. je me complais à m’imaginer arpenter tous ces merveilleux univers qui me tendent les bras. j’aimerais m’y jeter à corps et à cœur perdus, m’y noyer avec délice, toucher à l’extase. autant de sphères isolées, liées par les mots et l’encre de tant d’écrits. tous ces romans
Je t’ai rêvé cette nuit. un de ces doux rêves, aux frontières du réel, là où se confondent l’authentique et l’abstrait, là où se mêlent le visible et l’invisible. le voile entre les deux est poreux, facilitant le passage de l’un à l’autre au royaume des songes. tout y est possible et envisageable, n’ayant pour seules limite