Hier, une bulle est remontée à la surface. une sensation de vie de mon enfance. j'ai eu peur, j'ai ressentie un sentiment de peur mais qui n'avait rien de cohérent ni de proportionné avec la situation que je vivais. en fait, cette peur remontait d'un endroit où elle reste tapis au fond de moi depuis que je l'ai vécu enfant lorsque la dénonci
Yamina
Yamina
Je suis une petite flamme qui brille au firmament de l'humanité. Un cœur qui bat dans la grande confrérie des êtres humains vivants.
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J'ai donc été admise à l'aide sociale à l'enfance de paris le 11 décembre 1963. mon fils cadet est né un 11 décembre. je crois aux signes. j'ai été confiée au centre saint vincent de paul. il était noté sur mon bulletin d'admission que j'étais de confession musulmane. heureusement pour moi, ce ne fût pas un obstacle. il est des géné
Suite au départ de ma mère, je me suis retrouvée aux soins de mes frères et de mon père. mes frères fréquentaient l'école de façon alternative ce qui a provoqué un signalement auprès des services sociaux. dans le dossier que j'ai demandé à l'aide sociale à l'enfance et dans lequel sont archivés tous les documents qui tracent ma vie d
Il est arrivé en france après la seconde guerre mondiale. l'algérie était française. il était français. il s'était battu pendant toute la guerre en algérie dans les rangs de l'armée française. il était kabyle. un petit homme de un mètre soixante six, mince,les yeux marrons, le visage ovale, trois tatouages, un sur l'avant bras droit qu
J'ai été placée, c'est comme cela qu'ils disaient, dans une famille qui habitait le centre de la france. le ventre de la france. a cette époque, le diable c'était les communistes et le mot "bosch" pour désigner les allemands était encore employé. ils disaient "encore un que les bosch n'auront pas" après un repas. ils étaient quatre. le p
Il y a peu, j'ai perdu une amie de ma vie d'avant. celle de quand j'étais pas dans le confort, la sécurité, le plein emploi, l'amour, la tendresse, le ventre plein, les amis. celle de quand j'étais dans la peur, le froid, la haine, la colère, le "personne ne m'aime". j'ai perdu une amie et je me retourne sur ma vie. nous étions trois filles r
Je les imagine, tous les deux, bras dessus, bras dessous, les yeux dans les yeux se roucoulant des mots d'amour. car oui je suis sure qu'ils se sont aimés ces deux là. ils ont eu deux fils en premier avec deux ans d'intervalle. alors ils se sont mariés. a la mairie avec deux témoins. ils ont vécu dix années tous les quatre à paris, avec la g
Combien de maux ais je enduré, combien de peines ais je supporté, combien d’épreuves ais je surmonté, combien de fois mes poings ais je serré, combien de larmes essuyées, combien de regards baissés, combien de mésestime de soi accumulée, combien de peurs calmées, combien de rancœurs avalée, combien de mots pas prononcés, combien d’
~~kim mcmillen a écrit le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai compris qu'en toutes circonstances, j'étais à la bonne place, au bon moment. et alors, j'ai pu me relaxer. aujourd'hui je sais que cela s'appelle… l'estime de soi. le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
J'avais 3 ans. je ne me souviens ni du jour, ni du temps qu'il faisait, ni des gens. je sais seulement que ça a été le début d'une lente et inexorable descente aux enfers. j'ai été un véritable souffre douleur pour cette femme. elle profitait de toutes les situations pour me rappeler sa haine, sa colère et son envie de m'humilier, de me met