Véronique était la plus bel enfant que la terre ait jamais porté. dès que je l’ai vu, j’ai su que la vie valait d’être vécue. ah, il y a une faute, où ça ? elle était la plus belle des enfants. la plus douce, la plus… excusez-moi si je pleure. bien sûr, vous ne savez pas, bien sûr, vous ne voyez pas… d’ailleurs, vous ne voule
Ange Baldomero
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Ange Baldomero
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24/11/2015
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Un homme et une femme, un quotidien. une histoire, une histoire, une histoire. à la fin, l’un meure et l’autre vit. on meurt d’abord, puis l’on cherche l’endroit où mourir. qui, pourquoi ? une vit et l’autre est déjà mort. on se fiche de savoir si c’est elle ou lui qui a été l’instrument de l’inéluctabilité du destin. on a
Ce soir, après la pluie vint le soleil. j’étais seul sous la pluie, j’étais seul sous le soleil, j’étais seul à regarder un arc en ciel et j’avais envie de crier : « sortez vous la tête de vos écrans et regardez dehors ! » mais non, j’étais seul à voir. les fenêtres restaient fermées. je m’étais rarement senti aussi seul,
Tout pro-palestinien est-il forcément anti-sémite ? non, me dit un enfant de gaza, lui même sémite. non, me dit un juif israélien en désaccord avec la politique de sa patrie et qui a souvent honte des actions commises par le gouvernement de son pays. non, me dit un anti-sioniste et anti-colonialiste, mais également anti-« cancel culture »,
Des gens nobles sont morts pour des causes qui ne l’étaient pas tant que ça. des juifs pour conquérir une terre qui n’étaient pas la leur. des musulmans pour défendre une terre qui ne leur appartenait pas. chacun croyait mourir pour la bonne cause, noble et juste. alors que chacun mourrait d’avoir été manipulé par les élites au pouvo
« on croyait que c’était les prémisses du bonheur… c’était le bonheur ! » les temps de la jeunesse s’imaginent toujours aller de l’avant, grimpant, tel sisyphe, la courbe de gauss, sans prévoir la suite de l’histoire, la chute annoncée, où il est trop tard, où l’on regrette, ce que l’on a fait, et surtout, ce que l’on n
Aimer, être aimé, apparemment, on n’est pas venu sur terre pour cela. sinon, on serait resté là-haut. on est venu expérimenter, apprendre, se complexifier, étendre son champ relationnel, goûter aux différentes saveurs qu’offre une vie, sucré-salé, rires et larmes, un enfant nait, un autre meurt, ysée ne sait pourquoi elle est née, o
Pour savoir aimer, il faut avoir été aimé. quand un enfant nait, il faut qu’il soit aimé par sa mère, et pour cela, il faut qu’elle-même ait été aimée. l’envie d’aimer, le besoin d’aimer, doit naître à la mère durant les neuf mois nécessaires à la gestation de son enfant. la mère ressent tout d’abord l’amour croître da
Comment donc font les autres ? comment font-ils pour se contenter de si peu ? comment accepter d’être si peu aimé, comment accepter de n’aimer que du bout des lèvres ? se sont-ils résigné, ont-ils préféré simplement survivre ? tout d’abord on comprend qu’on n'aura jamais le temps de vivre tout ce que l’on souhaiterait, tout ce que
La sagesse populaire nous dit qu’un couple se compose de deux entités distinctes : - celui qui souffre… - celui qui s’ennuie ! cette terrible théorie triviale découle de la vision platonicienne du désir/manque. - je désire ce dont je manque. - quand j’obtiens ce que dont je manquais, je ne le désire plus. ce qui implique : - quand je