C'est un ciel gris qu'il faut aimer lourd de vie et de patience qui nous fait sentir désarmé qui nous fait douter de la chance c'est une plaine si paisible et des bois sombres et interdits qui cachent de manière insensible les traces des orages de jadis et j'irai mourir à verdun au milieu des champs de croix blanches près des soldats morts pou
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Des textes des chansons, des textes poétiques (là, je me la pète!) et des réflexions personnelles...
Chatfleuri
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14/08/2015
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Lifestyle
Articles à découvrir
L'espace entre toi et moi n'est pas la distance qui nous sépare. combien de fois ais-je senti ta présence me brûler depuis l'autre bout du monde, alors que mon cœur était glacé malgré le contact de ta peau. il suffisait d'une fleur pour épanouir le sourire qu'un seul mot chuchoté dans un souffle fanait. j'ai eu envie de saisir ta main si p
Il y a le pré qui descend doucement vers la falaise et la mer il y a l'herbe verte, grasse et moelleuse sous nos pieds il y a cette corde un peu usée, croûtée de sel, accrochée à un fourré il y a la descente en rappel, confiante dans ce vieux cordage effiloché il y a cette alcôve à mi-hauteur où l'on s'arrête, étonnées et admiratives
Mon regard s'aimante à la vision magnétique de ces fusées de chair lascives qui se croisent et se décroisent. esclave rétinien asservi à la vision instantané-photo fugitive du mystère pudique et inaccessible, d'un trou noir charnel dévorant sans pitié la lumière des étoiles de ma conscience. eros obsessif errant dans la rue, nez en quê
Une chape d'estompe a insinué la vie. elle ne s'est pas abattue, non ! conforme à elle-même, elle s'est infiltrée subrepticement, sans tambour ni trompette. et maintenant, sans surprendre personne, elle est là. brouillard sur le monde, la ville, les gens. brouillard dans nos cerveaux, nos cœurs, nos sens. les rues voient des passants sans ide
Lorsque je ferme les yeux je vois les voiles de mon âme déployer leurs ailes tourbillonnantes sur les envolées du final de jubilee street. il n'y a pourtant pas un bruit, pas un souffle. je suis dans l'œil du cyclone. et je marche dans la même direction, à la même vitesse que lui. autours de moi, je le vois pourtant, c'est tempête. tout vol
Je rêve d'un toit invisible, en courbes parfaites, qui ne peut être admiré que sous la pluie. je rêve de jambes vêtues d'un voile d'air pour avoir bien chaud. je rêve de corps mis à nus pour que personne ne les regardes. je rêve d'art idiot indispensable car totalement inutile. je rêve de signes de pauvretés devenus apanage des riches alo
Le sel d’édith se dissout dans le sang de sion pendant que ses filles rebâtissent gomorrhe et sa nation. les anges dégustent une infusion d'âmes en globules en contemplant l'esprit saint qui se disperse et flocule. pendant ce temps, je t'attends... sur le sinaï, moïse négocie les termes du contrat d'une servitude divine avec salaire et ext
Tu es vieille. tu fais plus que l'âge qu'on te donne. générosité ingrate, puisque ton âge est moindre encore. paraît que la vie ne t'as pas gâtée, mais c'est certain que tu y as ta part. oui, tu es vieille. quand est-ce qu'est mort l'enfant ? quand est-ce qu'est mort l'enfant ? tu dis que es responsabilités te sont tombées dessus, que t'a
Il fut un temps pas si lointain, quand j'étais enfant, encore un gamin où je ramassais des cailloux au bord des chemins, les rangeais dans mes poches et y fourrais les mains. je faisais rouler ces galets au creux de mes paumes, trouvant, dans la caresse des roches, un baume à mes fréquentes angoisses de môme, bien plus que dans les paroles des