Mexico, comme tout le monde, on l'imaginait comme ça : une mégalopole grouillante, un gros nuage de pollution, des enlèvements à chaque coin de rue et bien sûr des morts de la grippe a par milliers gisants sur les trottoirs. grosse déception, c'est pas du tout comme ça. avec sa démographie galopante, la ville a absorbé tous les villages al
L'année symbatique
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L'année symbatique
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09/09/2008
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Tourisme, Lieux et Événements
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Nous en avons croisé des voyageurs sur les routes et malgré leurs différences, tous sont arrivés à la même conclusion : en fin de parcours, l'oisiveté te rattrape. nous étions évidemment convaincus d'échapper à ce triste sort mais il faut se rendre à l'évidence, avec le départ d'ana, nos dernières onces de motivation nous ont quitté
A peine nos trois visiteurs largués à l'aéroport, il faut se rendre à l'évidence, nous allons bien devoir nous séparer de notre voiture. nous reprenons, un peu blasés, notre bonne vieille routine : grimper dans un bus de nuit. encore. 13 heures plus tard, nous arrivons... au mexique. il faut dire, la péninsule du yucatan a des airs de colon
Nous n'avons pas attendu ana (cf) pour nous mettre à la cuisine locale. bien contents d'avoir quitté nos pâtes-riz-patates (cf celui qui digère ), nous nous jetons avec délectation sur les tacos et autres fajitas. ici, la tortilla (galette de maïs) est reine et les tortilleria supplentent les boulangeries. fourrées au fromage, ce sont des qu
Nous avions évoqué l'humour fin légendaire de ludo, il est maintenant temps de rendre un hommage à la hauteur du personnage. quand ludo a faim, il commande des super nachos especial (quelques chips de maïs noyés sous une marée de fromage fondu, de guacamole, de viande hachée, de crevettes les mauvais jours, d'une sauce marron et de plein d'
Dans notre avion, quelque part au dessus de l'atlantique, peu à peu, l'excitation retombe. l'euphorie de retrouver famille, amis, bons petits plats et notre chez nous s'efface devant une appréhension qui ressemble étrangement à celle ressentie un an plus tôt. la peur de l'inconnu fait place à la peur de retrouver ce qu'on ne connait que trop
Il faut bien un jour se décider à quitter les plages. nous prenons bon gré mal gré notre dernier bus de nuit pour rejoindre puebla, l'une des dernières escales avant notre destination finale. nous profitons de la vie animée de cette jolie ville (coloniale bien sûr). un regain d'énergie nous y rattrape. peut-être que finalement c'est le sol
Encore une fois, pas le temps de s'attarder, nous quittons le chiapas pour la province de oaxaca un peu plus à l'ouest pour retrouver notre ultime visiteur. ana, elle aussi étudiante en médecine et mexicaine de son état, était venue il y a quelques années découvrir pour un mois la france, l'hôpital henri mondor et surtout la belle marolles-
Le réveil est difficile. une montagne de langoustes et de crevettes géantes généreusement arrosée de margaritas, on a vu plus facile à digérer. mais bon, pas le temps de se lamenter sur nos cheveux qui tirent, maël et ludo ont rendez-vous ce matin avec leur baptême de plongée. en gros veinards, on nous propose de les accompagner à l'œil
Nous continuons à remonter la rivera maya et découvrons un peu consternés les ravages causés à la côte. dans les années 70, pour désengorger acapulco de ces hordes d'américains en quête de plages ensoleillées et d'alcool bon marché, les autorités décidèrent de « créer » cancun. ils transformèrent un joli port de pêche en un vast