De toute évidence, la discrétion n'est plus à l'ordre du jour. non pas que je vive caché ou reclus dans mes marges, mais me semble-t-il l'ombre a quelque fois bien des avantages... je deviens bien vieux à priori, l'actualité est bel et bien dans la lumière, aux premières pages des journaux et magazines à gros tirage... se montrer coûte qu
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Mais point de merveille, ni d'étonnement. ne voyez-vous pas à quel point le partage est constant ? ne voyez-vous pas à quel point vos mots voyagent ? je ne fais que lire et absorber, et ce sont vos propres commentaires qui rebondissent jusqu'à moi, m'emplissent et me permettent d'avancer à mon tour. pion après pion, pas après pas, je glisse
Se peut-il que le temps se soit défilé aussi rapidement ? se peut-il qu'il n'ait laissé aucune trace...... il y a fort à parier qu'un oeil se soit glissé là pour observer le mouvement. tout à fait discret et en transparence, du bout des lèvres et du bougt des doigts, j'ai passé le temps. et puis le temps a passé...... je glisse un oeil à
Tu parles d'un cadeau ! a peine installé mon livre à la main et voici que la conversation commence. a tue-tête, histoire que je puisse profiter des moindres détails, des moindres inflexions de voix, des joies et des chagrins, de l'étonnement soudain. me voici projeté dans une histoire qui n'est pas la mienne, témoin privilégié, témoin gé
"de temps à autre, il vaut mieux se tromper. les erreurs aussi ont leur logique, souvent plus efficace que la logique de la raison". césar aira "j'étais une petite fille de sept ans" editions christian bourgois (2008)
J'ai laissé le temps, j'ai laissé les heures, pour me situer dans un entre-deux bien confortable. de ma place j'observais, j'attendais, le regard en alerte, dans un environnement bien brumeux. de mes frontières morales j'ai laissé glisser le silence, j'ai laissé, immobile, mes rides se creuser un peu plus. pas un mot ne sortait, pas une syllab
De fatigue en fatigue, je glisse un pied devant l'autre. je m'étonne du pas régulier, de la foulée généreuse. rester dans le rythme, coûte que coûte, et économiser le souffle trop court, le souffle trop froid, rester dans le rythme et avec parcimonie accorder sa respiration. marcher, marcher et encore avancer, doubler, presser le pas, enjam
Si je porte à mon cou en souvenir de toi ce souvenir de soie qui se souvient de nous ce n'est pas qu'il fasse froid le fond de l'air est doux c'est qu'encore une fois j'ai voulu comme un fou me souvenir de toi de tes doigts sur mon cou me souvenir de nous quand on se disait vous maurice fanon
Recommencer, repartir de zéro, rattraper le temps, remettre les aiguilles en place et regarder droit devant soi. négliger la peur et les doigts du temps passé qui s'agrippent à votre épaule. négliger le vide qui s'ouvre par devant, et le pas qu'il faut alors envisager. s'imaginer un peu plus loin, dans un futur déjà là. il ne s'agit que d'
"quand ils eurent passé le pont, les fantômes vinrent à eux...."