L’etre et l’avoir je n’ai pas besoin de pitié car telle est ma destinée. j’ai manqué de hardiesse et de témérité, me laissant guider par la sûreté et la facilité. je reste toujours en retrait faisant fi de mes qualités, je pourrais en plus de la maison, vouloir plus que de raison. mais le plus m’indiffère il est vrai que je pr
Arnold GRONDIN
Arnold GRONDIN
La poésie, suc de ma vie, est une musique au goût du sublime. Encore faut-il l'entendre pour l'apprécier.
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L'auteur offre un panel assez large. Divers thèmes sont abordés : description de paysages de la Réunion et scènes de la vie de tous les jours. Vous pourrez aussi découvrir quelques unes de mes toiles.
Arnold GRONDIN
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26/09/2007
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
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Salazie bercé par les flots bleus de l’alizé, lové dans le creux des contours dessinés, au bord des cieux, salazie paresse encore, dans la nudité du jour qui s’empresse d’éclore. les cascades dessinent dans le vert et l’azur, de blanches et profondes déchirures, et roulent leur souffrance en larmes désespérées, force ajoutée au d
Je t’attends. a l’ombre des tamarins, musarde un fier ruisselet qui paresse et s’enroule, frais, autour des galets. je t’attends. a la lisière de la forêt et des grandes folies, le merle chante et déshabille la grappe fleurie. je t’attends. l’abeille caresse la fleur du jasmin, et cueille à la source le nectar divin. je t’attends
La mer tu agites sans cesse ta crinière d’écume, et tu tisses inlassablement des kilomètres de dentelles. tu jettes à mon visage, oh ! toi, la belle, ta vengeance et ton amertume. face à ton univers liquide, mon âme pleure ; a ta détresse profonde, je joins mon angoisse, a tes cris déchirants, je joins ma solitude. en des plaintes lugubre
La ravine blanche. dans l’air doux et frais du matin, sur le sentier poudreux qui mène au bassin. les branles vous prennent par la main, et vous accompagnent tout au long du chemin. le soleil peine à traverser la canopée, dans un trou de verdure, il tisse de ses rayons, comme une immense toile d’araignée imaginative création, éphémère i
Insomnie seul, je ne pouvais apprivoiser le sommeil, qui, malicieux restait éloigné de mon lit. l’horloge de ma chambre indiquait minuit, et les heures tombaient précipitant mon réveil. une pluie fine et discrète improvisait une nocturne douce et limpide sur le toit. de cette mélodie ouatée mon cœur appréciait la finesse du doigté qui a
Passagers du vent saint denis s’étage sur les hauteurs, et dort dans les franges de l’océan, qui tisse sous les caresses du vent, une couronne blanche sertie de fleurs. quand le crépuscule gomme ses contours, et que se déploie le sombre manteau de la nuit, derrière les portes closes, au fond d’une cour, ils cherchent un coin de ciel, une
Juste aujourd’hui quelque jour, tu as fermé la porte de ton passé, pour tourner vers l’orient ton cœur léger, pieds nus tu l’enroules de lumière dorée, qui caresse ton corps de son souffle éthéré. ouvre les bras, accueille sa puissance fraternelle, qui conjugue passé et futur en un présent éternel, ne fais plus comme perrette des
Je t’imagine de ton cœur, tu m’ouvres la porte, et tu m’accueilles en ouvrant les bras. la musique de ta voix me porte, dans un ailleurs, meilleur qu’ici bas. et je t’imagine des fois… les larmes de tes yeux me disent, tu sais – j’ai besoin de toi. j’ai besoin que ton amour s’éternise ce sont des larmes de joie. et je t’imag