Danse, maman, danse. enlève le sommeil encrassé dans le coin de mes yeux que je sois présentable à mon instituteur. papa travail déjà depuis de nombreuses heures. je surveillerai le feu qui fait frémir le lait dans notre vielle casserole déglinguée. vérifie que rien ne manque dans nos cartables trop lourds. la coiffure de pupuce est impec
mahogany
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Elle est toujours là, la fille du tram. elles sont toujours là ses formes juteuses pareilles à un fruit tropical ayant profité d’un soleil bienfaiteur, artisan méticuleux de la finition de son métissage, du caramel parfait de sa peau. elle ne regarde nulle part, et ce « nulle part » qu’elle toise détourne son regard pour ne pas qu’on
Je mirais l’embrasement bruyant et coloré des cieux nantais. je ne sais pas pourquoi une espèce de « spleen » s’empare de moi dès lors que fanent dans les cieux ces gigantesques fleurs tapageuses. etait-ce la majesté des feux d’artifice qui, dans les échos de leur vacarme, me ramenaient à ma solitude ? peut-être cet évènement est-i
C’était une de ces soirées dont la poésie m’était soufflée par l’éthanol ; une de ces soirées où je rentrais le pas lesté par une fatigue caractéristique d’un bal dont le pas m’avait été donné par nantes. une guirlande verte poussait sur la calandre de la fiabilité allemande. aussi fus-je enclin à demander à ce chauffeur d
Voilà ce que je crois : tu n’as pas peur des autres. tu as peur de ce que tu te permets. tu as peur de toi à travers les autres. tu trembles à l’idée de tomber sur quelqu’un qui te fustigerait comme tu fustiges, qui te jugerait comme tu juges. alors tu caches, tu omets, tu maquilles tout ce que tu es vraiment. tu es un sniper. c’est une
Elle est comme ça la candice. elle porte des sous-vêtements qui ne supportent plus de plier sous l’opulence de ses formes. un leurre d’ailleurs ses formes. la bande annonce trop bien faite d’un film avec du contenu. ha !! la candice… la candice et les hommes … tous ces pseudo-mécanos qui croient connaître son moteur et qui ne reparten
L’amour ne dure pas trois ans faisons mentir l’auteur les peurs, les doutes me toisant sont comme un tir au coeur témoignons de nos vies offrons nos rires moqueurs accélérons le pas pour ralentir nos peurs le jour est notre geôle, les lendemains, notre maton l’amour rend aveugle car il faut s’aimer à tâtons et si on oublie que contre
Il n’y a pas d’altruisme dans ta façon d’aimer, pas de consistance dans ton regard. tes yeux flottent dans des songes perdus. tu es un ballon flânant entre deux vies, happé par l’une et maintenu à l’autre par le fil de la raison. ta première vie est celle que tu subis, la seconde celle à laquelle tu aspires. et je sais que, quand tu
C’est comme il y a cinq ans. ça recommence. je suis là, allongé sur le dos, les yeux fixant mon plafond sur lequel ma mémoire projette des vérités opaques qui me torturent. tout ce néant me fige. mon cerveau s’allie à elle et me relaye ses mots qui sont l’antichambre de mes cauchemars à venir. quand s’éteindra mon corps, au chaos
Voici un extrait de la fin de mon ouvrage : "(...) l’amour est un sentiment qui commence par nous encombrer et finit par nous échapper, un sentiment qu’on ne sait pas mettre à la place qui lui convient, certainement parce que sa place est au-delà de notre volonté. j’étais dans une parfaite inconscience de mon état, comme 30 % des sérop