Demain est une hypothèse, funambule à flanc de falaise. il suffirait d’un soupir, pour faire du futur un souvenir. démence et peut-être. approximative prouesse, illusionniste, en habits de promesses. ersatz d’une catin obsolète, pas plus qu’une breloque achetée à la sauvette. démon d’une implacable théorie, chien savant, frappé d
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il faut battre le verbe tant qu'il est encore beau
de l'humour et de la mauvaise humeur, mais aussi de l'amour et quelques lignes qui puent là mort. C'est mon blog, mes lignes, mon inspiration, coups de coeur ou de sang et beaucoup de plaisir.
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23/04/2006
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Mais je reste marginal, dans le brouhaha des existences, les destins s’agitent puis meurent en silence. la voie est tracée, sur le bas côté je roule, et à la marge, j’inhale. mes rêves sphériques s’effritent… le navire délire car la barre a cramé, j’illusionne un cap et le monde continue de ramer. sous les rayons d’une étoile v
Un texte de ma chère amie armelle, joueuse de plume occasionnelle, mais comme toute chose rare, ses écrits sont précieux douce mélancolie ma douce amie charmante mélancolie patiente infamie tu grandi je faibli je cours contre le temps tu vole comme le vent m’as-tu rattrapé, digéré, recraché ? t’ai-je tant aimé, puis me suis sacrifié
Peu d'inspiration en ce moment, tout juste quelques bribes avortées : je suis un fou qui dessine le monde au fusain incandescent, de peur de le voir s'éteindre... je vis comme une ombre, et je me repais de ta lumière. insomniaque, je combat laurore, pour que durent tes rêves encore. maniaque, je ramasse les éclats du jour, sur la clandestinit
Tu ressembles ma vie, c'est étrange, a une toile aux contours effacés, a la voute de décembre, par icare au fusain dessinée. sous le lustre de ton ciel cuivré, dans ton regard troublé, j'écoute la nuit. et ton corps sent la lune, et mon cœur sent la pluie. j'ai froid aux mots. tes pupilles forment un calice moiré, d'où s'échappe une liqu
Enfonce, belle et féroce, tes crocs dans ma pulpe indolente, perce, déchire et empli mes veines de tes caresses rageuses. ma bête eros, je m’abandonne à ton culte insolent, dans ton calice labial, je goute ta salive vénéneuse. tes griffes sont un fusain incandescent, qui esquisse, sur la soie et mes sens, un paysage rouge et cendre. sol inv
Le souvenir de mon enfance est celui d'un ailleurs les racines de mes rires se plongent dans la douleur. chimen an mwen sé pa chimen a chyen. le murmure des origines sonne et trébuche encore le silence est d'or, pour se racheter, il faut se taire plus fort. chimen an mwen bwavé tout' komplo a chyen au milieu de la folle aménsie, sont tapis les
En écho à la mélancolie de mon amie mélancolie, ma désirable amie indolente et voluptueuse compagne promène tes lèvres le long de ma campagne, récolte y le vin qui étanchera ton infamie je t'offre mes veines, mon poult, je t'offre mes sens. patiente et prélasse toi ô inhumaine, rugi de plaisir, lovée à l'ombre de ma fontaine. avant que
Dans ses bras mystiques, je suis un derviche tourneur sur les bords du kilimanjaro : a l'hémistiche d'un ciel cuivré, la lune apostrophe mes mots, que je réchauffe dans la lave de ses lèvres d'or; avant de cueillir les météores, dans les yeux de ce soleil qui s'endort.
Un autre texte d'armelle... dansons la carmagnole le feu me lèche les pieds quel est cet endroit ? d’ici rien ne revient le jugement est arrivé danse avec moi danse avec moi achèves-moi pose ton mortel baiser sur mon cou laisses-moi sentir ton haleine sur ma peau prends-moi dans tes bras dansons le tango danse avec moi d’ami devenons amants