Marais salants - 2008

C'est là que s'arrête la route du samedi et du dimanche, là qu'elle se termine pour les vacances. c'est là que commencent et finissent les boucles de l'enfance, saison après saison. il y a des murs lours contre l'orage ou le grand soleil, et là, tout près, au bour des gestes, une rivière. ici le monde est en pluriel, les nappes sont pleines

Dans la moitié d’avril, gamin redessine le jour. il chantonne ses rêves à cloche-pied, et ramasse le monde sur le chemin de l’école. bouts de bois, papiers et ficelles, les collections éphémères réinventent le trajet. au milieu du printemps, gamin redessine la cour. ses doigts font rouler les cailloux dans ses poches, des cailloux ronds

Un gamin dit qu’il y a des « chez nous » qu’il n’a jamais entendu « avant »… il dit : « même de l’entendre, ça fait bizarre. c’est bien mais c’est bizarre ». il dit qu’il faut du temps pour se défaire du temps et en apprendre un autre. il faut du temps pour arriver de nulle part, pour faire le chemin jusqu’à chez soi. il

Carlos nunez -concerto de aranjuez

Nounours, copain d'enfance...

Soir s'allonge jusqu'à très tard. la lune est en voile au-dessus des jardins. c'est nuit sans sommeil dans une lente et belle insomnie, moment bleu-marine qui regarde le monde à l'envers. masques du jour dans la poche, le temps dessine des idées .soir s’invente des paysages couleur bière, des vallées rousses et des atlantiques difficiles, s

Ce que j'attends de mes amis ? qu'ils soient mes amis ! calogero - c'est dit.