Décrohnons un peu en attendant la mort... alors que ça fait déjà deux ans que j’ai commencé cette nouvelle chronique, je dois avouer que je suis un peu déçu : je pensais naïvement que le titre de celle-ci, que je trouve par ailleurs absolument génial (normal, c’est moi qui l’ai trouvé) allait interpeller le lecteur et susciter quelq

Papillon paravel l’envol le troubadour renaud papillon paravel revient avec un superbe opus hybride, inclassable mais toujours aussi classieux, même lorsqu’il manie l’humour graveleux dans la lignée gainsbourgienne. c’est écrit quelque part a été de suite salué par la critique. sa voix douce, antinomique du pseudo que lui a inspiré l

Taras grescoe le pique-nique du diable un tour du monde des fruits défendus partir à la recherche de plantes et recettes prohibées, connaitre leurs effets psycho-actifs, c’est le (bad) trip qu’a effectué cet ethnologue, au solide estomac. fêtes, rites initiatiques, transes mais aussi savoureux récit de voyage, le carnet de route est si bo

Xavier des moulins un coup à prendre père par fatalité plutôt que par choix, antoine est mou, insignifiant, agaçant. il plaque sa femme après 10 ans de vie commune, croyant renaître, et c'est là que la vie lui tombe dessus. il rencontre ses filles - qu'il ne faisait que côtoyer. le anti-héros finit par regretter sa fuite à la hâte. le j

Robert rowland smith petit déjeuner avec socrate une philosophie de la vie quotidienne depuis la philothérapie à l’usage des chômeurs, on sait que les grands penseurs occidentaux sont nos meilleurs coaches. smith, qui est prof de philo à oxford, nousmontre que les stoïciens anciens, septiques français, rationalistes anglais ou collectivist

L’édito quand j’avais 20 ans, j’agrafais quelques feuilles, tapées à la machine, après les avoir photocopiées en quelques dizaines d’exemplaires. sur ces feuilles, il y avait des interviews le plus souvent obtenues non sansmal, j’étaismis à la porte et je rentrais par la fenêtre, statut de journaliste clandestin. il y avait aussi

Bengt jangfeld vladimir maïakovski chef de file de l’avant-garde russe, maïakovski incarnait le vivre-vite-et-mourir. cette force de la nature était un touche-à-tout artistique à l’inspiration débordante. bourgeois révolutionnaire, provocateur, il fut aussi un tyran domestique, tiraillé par ses paradoxes. a 36 ans, en 1930, le poète ma

Marc desgrandchamps - le dernier rivage un nuage atomique glisse inexorablement sur une ville australienne. malgré la menace, les habitants continuent à vivre. ils vont à la plage, figures évanescentes en tongs. certains ont déjà à moitié disparu. les toiles de marc desgrandchamps sont marquées par le film catastrophe de 1959 du réalisate

Joe g. pinelli peintre en bande-dessinée a cinquante ans, joe g. pinelli vient de réaliser avec féroces tropiques [cf. chronique ci-contre], quatre-vingts pages d'un art pur et saisissant, grâce à une utilisation remarquable de la peinture à l'huile. après avoir écumé les fanzines dan s les années 80's, c'est aujourd'hui dupuis et sa fame