Où les jardins de la beauté sont pavés d’humides intentions. un bras de mer grise charrie jusqu’au rivage les plaintes d’amants défaits, dont le chuchotement sinistre n’en finit pas de polir les galets. un décor de festins dénudés, sur les tables bancales desquelles les lendemains s’obstinent à chanter – le toît est crevé, les
Mr. Oyster
Mr. Oyster
Le Spleen de Paris, ça fait du bien par où ça passe...
Ses blogs
Oyster Blues
Le blues de Monsieur Huître - où l'on apprend que Socrate grince des dents en dormant et que Bob Dylan est encore coincé à Mobile avec le blues de Memphis.
Mr. Oyster
Articles :
57
Depuis :
17/09/2008
Categorie :
Musique & Divertissements
Articles à découvrir
« ce qu’il y a de certain, c’est que moi je ne suis pas marxiste. » * de récentes conversations nocturnes et un débat aviné m’ont ramené plusieurs années en arrière. je trimballais sur le sable fin mon pavé – le sel, le soleil caniculaire, le vent du pacifique attaquaient la couverture cartonnée, sans jamais me détourner de ma le
Un ours hirsute et une grenouille triste pieds nus dans la boue, une petite virée à la campagne qui finit en eau de boudin, des orgies romaines sur fond d’harmonica chuintant, canned heat c’est tout ça à la fois – la clé du paradis, la bande-son de mon adolescence et un grand n’importe quoi. l’encyclopédie du blues passée au crible
Le silence de suleiman me parle. mutique, flottant, ses yeux de chien battu fouillant l'ombre, l'individu ne hume pas seulement l'air tourmenté de palestine, mais nous restitue une fascinante et sobre vision de notre humaine condition. poète apatride et enfant égaré, jonglant avec les atmosphères, les dates historiques et la vie de famille, el
Together through life - bob dylan et les romances assassines
Gnôle en main, le vieux se balançant au gré d’un rythme hypnotique dans son fauteuil percé laisse errer ses yeux sur les murs délavés. ses regards errent derrière chaque fenêtre, plus extralucides que jamais. il déglutit et s’absorbe, flairant les mondes affleurant aux carreaux… l’improbable fanfare municipale d’un village clande
Aujourd’hui, il fait beau et les oiseaux chantent. aujourd’hui, une légère odeur d’apéritif anisé imprègne la manche droite de ma chemise, j’ai mal aux yeux et le cœur léger, aujourd’hui est un bon jour pour se frotter à street legal. un coup d’œil à droite, un coup d’œil à gauche, je peux traverser la rue d’aubervillier
"toujours elle me fut chère cette colline solitaire et cette haie qui dérobe au regard tant de pans de l'extrême horizon. mais demeurant assis et contemplant, au-delà d'elle, dans ma pensée j'invente des espaces illimités, des silences surhumains et une quiétude profonde ; où peu s'en faut que le cœur ne s'épouvante. et comme j'entends le
Solennelle déclaration de guerre à la guerre, en des vers rageurs et adolescents – donc lucides ? –, masters of war a acquis ces dernières années une toute autre dimension : celle de performance ultime, venteuse et enténébrée, presque a capella tant la présence des musiciens accompagnant le maître brille de sobriété, tant sa voix cha
Palais des congrès, 08 avril dylan a troqué les bandes rouges de son costume contre des bandes jaunes, son veston impeccablement cintré contre une veste légèrement bouffante, sous laquelle on dirait qu'il vient de prendre dix kilos. il croule davantage qu'il ne flotte et semble embarrassé. je passerais volontiers sur ce détail bien anodin si
Les temps changeant, il convenait de trouver un nouveau cadre ; ce sera postcards of the hanging (les cartes postales de la pendaison, pour reprendre les mots de dylan dans l'inoubliable desolation row), nouveau blog que j'alimenterai de temps à autres de chutes de celui-ci, et sur lequel vous saurez tout, oui, absolument tout, du sens de la vie e