Encore un merveilleux moment avec mini d. une matinée de câlinous et de baisers. et comme à l’habitude, direction la nounou. après quelques négociations et une moue digne des plus grandes actrices, je cédais sur le jouet à emporter, me félicitant secrètement qu’une fois la porte de la crèche passée, il resterait dans le sac. joie des

Une bonne personne. je n’ai jamais prétendu l’être. pleine de vices et de rancœurs, je rumine tendrement mes souvenirs sans arriver à m’en défaire. mais je travaille là-dessus. je ne suis pas quelqu’un de drôle. je rigole de bêtes blagues de politologues belges et de jeux des mots foireux en anglais de mon paternel. c’est très é

La vie court et je reste en arrière mes jambes sursautent mais mes pieds ne touchent pas encore le sol le départ est pour bientot et dire que je ne suis toujours pas coiffée....

Passage sous la douche express, alors que le réveil avait été coupé trop rapidement. la brulure coule le long des épaules pour se calmer au creux des reins frissonnant sous la vague de chaleur. le rimmel de la veille s’étale, masquant cernes et fatigue encore bien présentes sur mon visage. je m’éveille enfin avec l’odeur de melon qui

Je me souviens de cette adolescente qui jadis écrivait sa colère avec son sang. besoin de ressentir la douleur physique et de coucher son désespoir sur papier croyant ainsi que sa vie lui semblerait moins irréelle. lorsque le désespoir la cajolait, elle pensait que jamais la souffrance ne pourrait être plus grande encore. mémoire courte ou e

Les pieds dans la ouate et les idées dans le coton, et pourtant ne jamais avoir parié un penny là-dessus. le retour doux et la tête qui dodeline franchement, sans avoir déjà mesuré l’étendue de mon ignorance. baisers langoureux et chuchotements à l’oreille alors que doucement s’insinue la prise de conscience du gouffre sous mes pieds

- je croyais que tu avais de grandes aspirations, mais à présent, je me rends compte que j’ai cru que nous avions la même vision des choses, mais que ce n’était qu’un leurre. mais regarde-toi bon sang, je croyais que tu valais tellement plus ! j’ai cru qu’il fallait juste t’encourager, juste un peu te pousser. mais tu restes là, co

Je me rappelle de cet instant systématiquement accompagné d’un chuintement dégoulinant et d’une forte odeur de sang et de vase. je ne suis d’ailleurs même pas sûre que ce bruit ne soit pas issu de mon imagination pour accompagner mes souvenirs et leur accorder plus de réalisme. comment expliquer alors que recevoir cette petite masse glu

Non, je ne cèderai pas. je ne cèderai aux caprices et autres fantaisies. pas de bonbon en après-midi, pas de dessins animés vautrée devant la télé. non mais regardez-moi ça ces parents qui se laissent marcher sur les pieds. l’enfant roi qui décide des menus de la famille. l’écouter, ok. la laisser s’exprimer, bien entendu. mais l’

Les orteils figés, le reste du corps suivait. elle savait que si elle tentait de bouger, l’effet se dissiperait. engloutie par la nuit, possédée par le sommeil, elle était paralysée. - jamais je ne pourrais, chuchotait-elle. d’aussi loin qu’elle s’en souvenait, elle y avait toujours joué. elle se retenait. hors de question de craquer,