Une journée tirant sur l'autre, une chaîne infernale de paleur et tremblements et d'interminables minutes criblées de nerfs et les soupirs n'ont plus de sens encore moins de souffle.. suis-je vraiment vivante ? négation suis-je au moins reflet ? de toutes les peurs irraisonnées ou de celle qui aurait dû être là un jour. seule une larme port
Serenade
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Vibrato
Pour faire chanter les mots clochers de l'aube naissante, laisser couler la vie sur les passerelles de l'éphémère, rouge souffrance ou noire errance, aux perles de l'absence, à la brume des distances, à l'harmonie de la parfaite émouvance.
Serenade
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08/01/2008
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Bien sûr je renonce à l'anneau au clair de lune, à la magie des premières fois, au sacré silence suspendu dans le vide entre les branches, pire encore... à la danse. ce quadruple pas flottant plus haut que le rêve et qui tremble soudainement, et qui chute de ne pas être partagé bien sûr je renonce dans cette part du monde où je débarque
J’ai vu dans l’angoisse absolue du vent encore le même orage un cercle de milliers d’erreurs qui forment sans cesse une suite de millions de peurs qui forment, à peu de choses près, ce silence étouffé de pleurs.. nuée prête à fuir l’histoire, celle-là même qui n’a pas encore commencé. j’ai vu encore la même image des cercles
Que dis-tu de ces toutes premières fois où se déversait à contre sens.. l'éclat d'improbable nudité d'un tremblement d'un murmure rouge d'automne.. de cette autre fois où les morceaux de pluie verticale ondulaient de tes pupilles nomades cherchant demeure dans l'intime ruissellement ces fois où tes regards ondulaient goutte à goutte à gou
... instantané on pourrait croire que tout ça est vain aussi vain que les traces d'un navire dans l'océan on pourrait répéter les brisures qui prennent forme et qui minutieusement effacent les quelques projets de joie répéter le crash en boucle, comme un crissement de fin d'automne aussi ces vers qui s'étranglent de ne pas être lus et qui
Derrière le sens du vide usé jusqu'à la dernière couche de ruines personne ne sait rien des points de l'encre des intervalles des premiers chants cloués dans la poignée d'espace .. où toi seul me définit la nuance des choses personne ne dit rien des saisons qui tournent des cycles sans papillons ajoutés de l'horizon trempé de mots tordus
S'incliner devant les lois de la mémoire braäxa descend lentement dans l'immensité du temps celui-là même.. servi ici par tasses discontinues -d'éloignement- et tout en évitant les failles passées braäxa souffle les cendres, ces choses infiltrées de vertige celui-là même.. qui n'est plus moteur du verbe -épuisement- le long du rivage d
Il faut être quelque part perdue ici, pour que declic survienne absolument perdue, pour s'apercevoir que l'on a pas grand chose à perdre désormais pas grand chose, juste l'essentiel... qu'à cela ne tienne sauf que... on est peut-être pas programmés à l'être, composer avec eux... le temps, le silence, la peine composer par dessus le désastr
Depuis là où je parle quelque chose en moi prie et chute par actes violents de silences aussi la part des murmures secrets, moitié sourds moitié ivres gravés sur ta pulpe de soie et mon front contre la vitre.. nue et ondulante se vide par petits textes de toi et de cendres depuis l'hier où je parle.. la parole s'est réduite à feu par voeu d
Arrive un moment où tout se disperse sur cette feuille blanche figée au coin du monde, tout se disperse... les rimes les signes les lignes gravées dans la splendeur du temps un siècle de certitudes, se fond.. et mon être ajouté des lèvres de soie du souffle des lettres en suspens, se rend.. tout se disperse au fond... quand on y pense. des f