Entouré de clowns, de piètres acrobates et de marionnettes, confiné sur une triste piste où tous tournaient en rond, pourquoi devait-il continuer à vivre dans ce cirque ? il s'est approché du précipice et il a sauté. clap de fin. adios. sans un regard en arrière, sans hésiter, il s'est jeté dans le vide pour rejoindre le néant, dans sa

Alors qu’ils s’agglutinent, se serrent, se soudent, s’oublient, je fais prévaloir la liberté comme unique possible. je ne veux pas autre chose, ni ce que les autres m’imposent. j’entends. tu me dis, lorsque viennent le soir, le froid et la solitude, c’est mieux d’avoir chaud, d’avoir ta main qui se pose sur mon épaule et ton souf

Apparemment, alors que l'équipe française de football est en finale, nous ferait-on croire qu'un peuple moribond s'exalte ? peut-être, car... il faut dire qu'ils sont vraiment nombreux à se foutre royalement des monceaux de cadavres dont le sang frais suinte, sous les regards aveugles de supporters décérébrés, des murs des stades-cimetière

Petit ami écoutait l’homme sans nom. il n’avait jamais eu peur du noir. petit ami non plus. jadis, maman pensait le punir en le jetant à la cave, toutes lumières éteintes mais non. tombé au bas de la volée de marches, avec quelques ecchymoses aux coudes et aux genoux, une bosse au front, dans les cris et la haine, il se relevait et comme

Souviens-toi. au loin porte son regard, sur une plaine recuite et jusque tard. il grimpe aux arbres pour voir au-delà, courant, filant dans le vent, ici et là. petit garçon solitaire, il rêve d'horizon. qu'y a-t-il là-bas, par delà les monts et l'écume ? une vision et une raison, peut-être un ange, sûrement un démon. de voyages en errance

Il avançait, faisant tonner ses ondes basses les âmes inquiètes, implorant... qu'il passe. il déversait sur nos têtes de pleines nasses feuilles et branches sur le sol en paillasses. et partout, des éclairs déchirant les cieux, spectacle sauvage, d'esthète, merveilleux.

Il faisait nuit. petit ami demanda : « de quoi as-tu peur ? » l’homme sans nom répondit : « mais de la mort, petit ami ! » petit ami comprenait. la peur originelle, la peur de toutes les peurs. la peur fondamentale. celle que l’on défie du haut de ses 20 ans pour mieux la conjurer. celle dont on prend conscience le jour de ses 30 ans, à

C’était l’été. je filais à vive allure sur l’autoroute, cette ligne trop droite de gris sombre qui balafre les campagnes dorées et le vert des forêts, qui écartèle à l’envi les cités. direction plein sud. dans le pare-brise noyé de bleu, un ciel immense s’affichait, et aucun nuage pour masquer le blanc éclat d’un soleil en m

C’était un samedi, le soleil touchait peu à peu son zénith. alors que j’épandais sans fard les maux de mon âme inquiète sur les étendues fertiles de ton empathie, notre conversation prit un tour tout à fait inattendu. c’était heureux, mais l’avions-nous vraiment mérité ? nous l’espérions. être surpris, voilà ce qui peut pend

« une pêche douce et veloutée dont l'énergie globale enrichit l'esprit, le corps et le cœur » chaleureuse et douce, peach fuzz est la pantone star 2024 ! cette teinte pastel combine des notes orangées et rosées. après le viva magenta, couleur phare de 2023, incarnant vigueur, progression, force, nature et renouveau, pantone donne le ton su