Je suis l'homme qui plait de loin mais qui est fort loin d'être prêt, l'homme de plaies , fort au moins pour avoir l'air loin, meme de prés. je suis l'homme de plaies, plaidant parfois la folie, et par ce que la faux lie, j'accuse ma foi détériorée. je suis l'homme qui plait de moins en moins, car rendant loin le près; l'homme de plaies qui
Sisyphe
Sisyphe
Ne se prend pour un sage. Encore moins pour un philosophe. Je ne suis qu'un contractuel non assermenté de l'existence, s'evertuant à dresser d'horripilants constats dont le seul but et d'être objectif. Donc suis d'un ennui a ennuyer la mort.
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Sisyphe
Écrire pour hurler en silence, répéter, se souvenir... Pour tenter d'atteindre cette perfection qui n'est pas de ce monde.
Sisyphe
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Articles à découvrir
_monsieur triste à la barre ! _mais qu’est ce qui t’arrive toi ? t’as fumé ? t’as mangé quoi ce midi ? _de la salsepareille, mais qu’importe. d’ailleurs qui êtes-vous vous ? _mister tristatouille, une feuille morte ou un danseur de salsa, ici c’est pareil tu sais. _non, vous n’êtes pas lui… mais je crois vous avoir déjà vu
Il était grand, il était beau il ne sentait pas le sable chaud. il était barbu, poilu, bourru, il était têtu, fourbu, parfois ému. et dans ma belle histoire, entière était sa part. il était mon silence compréhensif, ma tendresse sans contrepartie, mon amour sans limites, ma dévotion sans bornes, mon obéissance aveugle, ma soumission tot
Jean avait toujours été paisible, gamin comme adulte. jean faisait même parti de ceux qu’on ne remarque pas trop, dont ont se souvient peu, jean était un homme moyen en tout, ni bon, ni mauvais, pas exceptionnel mais pas insignifiant non plus. petit garçon, jean avait tant que faire se pouvait, mené une existence paisible, choyé par des pa
« tic tac. » « tic tac », fait l’horloge au milieu du silence cloué aux murs. « tic tac » : elle n’a que ça à dire. les hommes lui ont assigné une tâche : écouler le temps en nous murmurant tic tac, juste… tic tac. oubliées les pendules géantes de nos anciens et leurs réconfortants « clong-crong » profonds et berçants, posan
Je me suis perdu en route, c’est par un jour de doute, que je me suis retourné, et vu que je n’y étais pas. je me suis endormi en chemin, peut-être entre hier et demain, et quand je me suis réveillé j’ai vu que je ne dormais pas. entre ici et un ailleurs, errant dans un là-bas, en étant hors de soi, il fallait bien une heure. devenir f
Je me souviens où le partage a commencé. c’était par curiosité, poussé par l’ennui d’un travail de nuit. ainsi un jour débarquais je sur le chat d’orange, a grand coup de cliquetis de téléphone a touches aujourd’hui presque révolus. il y avait des sortes de « salons » de discussions par thème… amusant un temps, mais vite las
Il y a cette grande boule brillante suivie d’une autre qui va trottant qui va en s'égrainant doucement en petits morceaux d'étoile filante. l’une file comme fuit le vent exilant à l’éternelle poursuite l’autre qui s’effile et s’effrite dans son tissu de poursuivant. il y a cette grande boule luisante qui va disparaissant tendrement
Quand mes maux s’en mêlent, miel ou fiel, en un méli-mélo d’mots qui s’entremêlent, qui m’lie les os d’un mauvais bout d’ficelle, a m’lire tous les mémos qui s’amoncellent, a haut maux recto-verso, les yeux au ciel, de l’oubli d’mes mots qui parlaient d’ailes. alors en silence, je prends ma respiration, prépare la senten
C’était un secteur ou la guerre faisait rage, une guerre rangée, technique, subtile et complexe. les camps étaient en ligne, parfois même se faisaient face, rivalisant de couleurs et de style, se toisant fixement sans jamais faiblir. les banzani avaient bonne place, mais c’était sans compter sur la famille rivale : les parrila. depuis des