Nuit hachurée, paix en jachère, colles au garde à vous. les questions en bataille me font la nique, se tirent la bourre en silence. insurrection, feu. tout se floute se floute se floute. comme un fruit trop vert qu'on ne saurait croquer, car il n'est pas encore temps comme un fruit trop mûr, qu'on ne sait plus tenir, de peur qu'il se délite. n
Lilas Kwine
Lilas Kwine
Lilas Kwine aime les mots. Alors elle en fait des histoires pour surfers de l'imaginaire, voltigeurs de ciels d'orages, voleurs de siestes, palmiers de campagnes, poissons panés de la dernière pluie, clowns tachycardes. Et puis qui veut après tout
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Lilas Kwine
Un blog pour souffler à contretemps qui passe, rire un bon coup et en reprendre un verre, évacuer les larmes pour les éco-recycler, tout ça dans des histoires parce beaucoup de mots pour pas dire grand chose c'est toujours mieux que rien.
Lilas Kwine
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04/09/2009
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
A force d'attendre attendre attendre attendre attendre attendre attendre attendre quoi déjà j'ai oublié à force d'attendre, le début de ce foutu poème
Tout à l'heure, je repensais à hier, je repensais aux vagues, aux creux, aux bosses, à nos agitations, je re-songeais à nous, à tout ce que je t'aime, aux questions insolubles qui larguent les boussoles - furieusement - j'étais là un peu fébrile coincée là malhabile entre l'ombre et le clair entre ces émotions mâtinées - comme ça fais
Je n'ai pas trépigné en t'attendant eu le coeur vacillant te voyant arriver ni même l'ombre d'un pincement au coeur dépression de ce vide lorsque tu t'en es allée - où s'en sont retournés tous mes battements? -
Hormis le passage incendiaire du brasero rose au couchant, hormis le tapis de feuilles ocres encanaillées au macadam, vautrées à l'herbe comme pour la sieste - alors qu'on sait bien, qu'elles sont décédées, que c'est pour faire joli quand même - hormis ce passage éclair, donc, et le soyeux des températures les absences de manteaux lourds,
La pluie, après le beau temps. pourquoi la pluie, systématiquement.
Lorsque viendra le temps de tourner les talons que nous n'en pourrons plus de nous explorer tant sur nos corps mis à nus promener nos égards je ne réclamerai qu'un ultime regard absent d'anciens volcans de larmes et de fêlures absent de psychodrames délavé de l'épure je ne réclamerai qu'une dernière étreinte je ne peux plus graver au coeu
Je suis calme,le vent salé bruisse ses rameauxsur l'ambre crâne de mon cheveutortille badin ses bras de pieuvresur mon front bas, sur mon repos,disperse à l'amble son aubadele vent console les conifères je suis calme, tu vois,comme la mer morte au rivage immobilecomme l'eau tranquille d'un ruisseau esseuléle murmure du silence berce les vaines
J'ai cette lourdeur cette lourdeur cette lourdeur qui me clampe qui me fend qui me prend au corps une torpeur une torpeur une torpeur qui m'agrippe qui me tord qui me ronge le coeur
Avec toi je me suis dit que j'arrivais trop tôt et puis je me suis dit que j'arrivais trop tard mais finalement personne n'est jamais arrivé à l'heure