J'ai fini vernon subutex dans la nuit et ça me fait tout drôle. c'était comme un rendez-vous. le voir sortir, ne rien lire, surtout aucun article, attendre la sortie en poche. ne pas accepter de prêt, vouloir le sien, les siens. ses trois exemplaires qu'on rangera côte à côte dans la bibliothèque. avant, king kong théorie; après, rien. ce
Violette
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07/02/2010
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
C'est comme une recette de cuisine.prenez une famille qui se retrouve pour une grande occasion - de préférence un mariage. certains membres reviendraient de l'étranger exprès; il y aurait des embrassades, des valises, et des tenues de fête.un évènement extérieur - un accident, un décès, ou mieux, un enlèvement - précipiterait tout ce pe
C'est une amérique que l'on ne voit pas souvent. une amérique qui concentre à la fois nos fantasmes de grands espaces et notre fascination pour la violence de ses inégalités sociales. l'amérique des éleveurs de chevaux d'un autre temps, chemise à carreaux et chapeaux vissés sur la tête, l'amérique des vétérans, l'amérique des horizons
Lui se lève chaque matin pour livrer des journaux.elle travaille chaque nuit dans un foyer pour femmes.ils ont tous deux des enfants de précédentes unions. on ne fera la connaissance que de son aîné à elle.ensemble ils ont eu une fille, p.j. les rainey vivent à north philly, un quartier noir et pauvre de philadelphie. jonathan olshefski les
Ça n'a pas été une lecture facile. âpre, pleine de colère, écorchée vive parfois, l'écriture tout sauf tiède claque et heurte. si dans la première partie certains procédés narratifs ne m'ont pas convaincue, étaient trop fréquents et me semblaient artificiels (les citations, la précision des lieux par les latitude, longitude, altitude
La semaine dernière deux évènements m'ont donné envie à nouveau d'écrire ici. il y a eu ce soir où je rentrais chez moi, sagement, à minuit. l'envie de retrouver mon lit me faisait presser le pas, et puis... et puis j'ai entendu ces pas derrière moi, et cette peur (trop) familière que nous connaissons toutes m'a retrouvée. essayer de voi
Un bureau au premier étage d'un immeuble parisien. derrière le bureau plein de dossiers, un homme à l'oeil clair, barbu, pipe aux lèvres.rarement assis face à la table, plutôt de profil, pivotant de temps en temps vers ses interlocuteurs. face à lui, des demandeurs d'asile.des hommes seuls, des familles, leurs interprètes qui, tant bien que
Vincent lindon est ici aussi bavard qu'il était silencieux dans la loi du marché.plus exposé aussi, en colère bruyante, en action, en émotions assumées.il bouleverse, et dès le début. en guerre est un enchaînement de coups qui rappellent les murs auxquels se heurtent les travailleurs de cette usine d'agen qui refusent de voir le site ferme
C'est un roman sans prétention, dont l'intrigue semble presque se moquer d'elle-même.de parallèles entre la fiction et la réalité aux coïncidences que seule la vie réserve, julie wolkenstein cisèle son récit avec un plaisir érudit. on s'habitue rapidement à la compagnie de sophie et paul, mieux: on s'attache à ces deux-là, avec l'impre
Deux villes, un balcon, une fenêtre, deux hommes, un ciel, et massive attack .les lettres du générique dévorent l'écran, et la musique nous entraîne dans le sillage de jacques, un écrivain au charme dévastateur et à la noirceur autant agaçante qu'irrésistible. on est en 93, et jacques fait partie de cette communauté dont la souffrance e