Inside-out. du dedans vers le dehors. et inversement. d'où l'importance des seuils, des fenêtres, des portes, de tout ce qui, dans l'interstice du passage permet de changer de rythme, d'espace... peut-être même ne faudrait-il pas considérer les seuils comme des points de circulation (d'un lieu vers un autre, de la maison à la rue, de la rue
Quentin
Quentin
Plasticien vivant à Toulouse. Professeur aux Beaux-Art. Passionné de dessin, de Bande-dessinée et de tout ce qui a une forme ou une couleur
Ses blogs
Le blog dessin de Quentin Jouret
Blog à dessin de Quentin Jouret. Chronique quotidienne dessinées
Quentin
Articles :
524
Depuis :
26/07/2008
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Tout poser sur une table tout étaler sur la page substituer à la hiérarchie verticale de l'exposition, l'agencement horizontale d'une disposition disposition mobile, ouverte et dont les rapports restent toujours à inventer.
Un couloir. un escalier. fluxus spirit in the wave (désolé shakespeare)
Ca ne me rajeunit pas. c'est une installation. datant de l'époque ou j'errais aux beaux-arts. c'est vrai que j'errais beaucoup. du coup j'avais décidé (cela devait être en troisième année) de faire de l'errance un mode de travail... j'avais récupéré des rouleaux de papier blanc (rouleaux utilisés pour les caisses enregistreuses) et j'occu
C'est un discours entendu. notre époque aime l'exhibition des uns et des autres. c'est une sorte de psychanalyse indécente où nous aimons à nous répendre. petits malheur et petits secrets placés sciemment sous les projecteurs pour mieux inquiéter, mieux rassurer, mieux enfermer dans le confort de l'évidence et de la sécurité. car il s'agi
Lorsque le futur devient embarrassant j'aime me rappeler que le présent est la seule chose tangible que nous possédions. j'y trouve réconfort et enthousiasme. rien ne résiste à la crédibilité de ce présent.
C'est la première sculpture que timothee et moi avons réalisé. jusque là on ne faisait que du dessin ensemble. et c'est un cube de papier qui est apparu. n'importe quoi ce cube. du scotch, du papier d'imprimante, de l'air. il est ni fait ni à faire ce cube. mais je l'aime bien précaire, incertain, bricolé, mais vaillant et même confiant le
J'aime le gris. ou disons plutot qu'il me convient le gris me convient. parce qu'il correspond a la serenite que je sens en moi. je suis de plus en plus indifferent au monde. tout m'indiffere. tout peux arriver, a tout instant, et tout est bien. je me sens comme duchamp face a un ready-made. sans gout. je ne souhaite adherer a rien en particulier.
J'aurais tendance à voir des stratégies partout en ce moment. alors ça, le temps court permanent, la zapp attitude, cette jouissance permanente que procure le spectacle, j'aurais tendance à y lire plus qu'une mauvaise habitude, une dérive économique des mondes médiatiques. je pense qu'il y a une vraie cohérence derrière ça : ne pas nous l
C'est un projet assez ancien. une sorte de fantasme architectural resté à l'état de projet, d'utopie. pourtant j'ai souvenir que ce projet inachevé a constitué une sorte de catalyseur dans ma pratique. je voulais construire un espace de vie, une "salle étudiante" au sein de l'école des beaux-art. un lieu ouvert et fermé. ephémère mais dur