Ton visage est souffrance a quand la délivrance ? la mort est-elle un chat jouant avec sa proie ? et toi cruelle mort, épargne donc ce corps, rentre tes griffes aigues! s'il te plaît, entends-tu? entends-tu t'amuser un jour, une semaine ? un mois, l'éternité ? sale croque-mitaine ! si tu dois l'emporter je te prie, prends soin d'elle qu'elle d
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Une passion: l'écriture de poèmes. Je vais publier mon premier roman dans les semaines qui suivent: un thriller/horreur.
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Un parfum de nos maux
Bienvenue. Découvrez des poèmes qui mettent en lumière les maux de notre société, mais aussi des poèmes humoristiques, animaliers, fantastiques... Vous trouverez aussi sur ce blog des dessins, de l'humour, des réflexions personnelles...
zazou
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
A jamais dix-sept ans toi qui dors maintenant dans ton petit cercueil que le calme t'accueille. voyage dans ton somme vers des contrées paisibles a nos yeux invisibles. repose en paix jeune homme. zazou 9.07.2021
J'écris à l'encre de mes larmes cette nuit car malgré la vie qui de ton âme s'enfuit tu as tourné la tête et tu as esquissé un sourire fugace quand tu m'as regardée. je ne sais si ce n'est ton dernier sourire j'aimerais tellement ne plus te voir souffrir j'aimerais tellement te voir encore sourire avant que tu ne rendes ton dernier soupir.
Je caresse ton front de mes doigts vacillants ta peau est si glacée, ne peux la réchauffer enveloppée du châle issu de ton passé. et mes larmes abreuvent ton lit de satin blanc. quelques photos choisies, ta petite poupée, une ultime caresse, un dernier baiser. ton écrin de bois clair se referme à présent et tu es dans le noir ma petite mam
Comme tu étais belle sur ton lit de douleur un visage serein redonnait des couleurs a tes si jolies rides témoignant de ta vie, qui dansaient doucement, tendre chorégraphie. tu es partie trop jeune mais ton corps harassé meurtri par la souffrance n'aura pas pu chasser ce crabe dégoûtant qui dévorait ton foie ce crabe puant que tu vainquis au
Attendons le moment comme une délivrance. redoutons ce moment de ta cruelle absence. le masque de la mort posé sur ton visage nous indique dès lors l'approche du rivage. ton souffle laborieux est le fil incertain qui te relie, anxieux au monde des humains. nous te tenons la main mais te laissons aller. ne te soucie de rien tu peux partir en paix
Mes bottes m'ont menée au delà des sentiers du rayon balisé kilomètre accordé. le risque était immense. par cette délinquance je pouvais rencontrer le virus embusqué. mais je n'ai vu personne hormis un écureuil qui jouait les luronnes dans son nid roux de feuilles. je n'ai vu nul esprit. que brumes de rosées aux langues déposées sur les
Bientôt elle partira vers un meilleur là-bas sèche tes larmes papa on sera là pour toi on t'abandonnera pas c'est l'amour de ta vie que la mort te ravit le crabe est violent et tu es impuissant. elle va bientôt partir garde les souvenirs des moments de partage et des belles images. cinquante ans de tendresse d'épreuves côte à côte de force
Le silence est pesant rythmé par les secondes de ce tic tac immonde et dans la nuit j'attends. je guette tes soupirs un dernier sourire une pression de main. peut-être un lendemain. parfois tu te réveilles de ton mauvais sommeil prononce quelques mots arrachés à tes maux. a nouveau tu t'endors. tu es belle quand tu dors. le silence est pesant
Je peux encore voir tes rides dessinant en sillons torturés l'océan de souffrance cette abîme infinie où désespérément tu te noyais perdue devant notre impuissance. je peux encore entendre tous tes cris de douleurs lorsque l'on te bougeait pour un brin de fraîcheur et ainsi retrouver un soupçon de douceur dans l'enfer consumant tes dernier