Dans le silence de la nuit, le silence de la stupéfaction qui a saisi la france, brule notre dame. * ce rêve de pierres centenaires, en foyer ardent. cette prière d’orfèvre, la forêt d'arbres charpentés, embrasée au firmament. tout le plomb de la toiture transmuté en or dans le brasier. cette flèche vertigineuse habitée de la lumière d
Nathanaël
Nathanaël
Orpailleur de mots, de textes, d'instants .
Pérégrination d'un pachyderme aux ailes de libellule naissantes.
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23/09/2012
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Les mots sont la seule résurrection pour ce qui a disparu. avec chaque amour, on change de passé. mais toi qui m'a si tôt laissé, tu es resté mon jadis. voici venu le jour que tu n'as pas connu. ce jour d'anniversaire où mes jours sont devenus plus nombreux que les tiens. l'usure et le poids de chaque heure enfouissent ou dispersent les vesti
La maison est sur le flanc de la colline. sous elle s'étale la ville aux toits de tuiles provençales. la lumière, une lumière d'or en fusion coule sur les volets entre-fermés. le ciel est clair, d'un bleu élavé par la chaleur d'été. la lumière arrive si tôt, avant la fin de la nuit et résiste jusqu'aux premières étoiles. il faut peu d
Un chemin fatigué du monde. * un chemin qui s'éloigne, cherche un coin tranquille, emmenant quelques herbes folles, dansant sur son dos. * un chemin qui mène, une vie buissonnière. * un chemin où, il n'y a ni bergers, ni viticulteurs, encore moins d'agriculteurs. simplement quelque âme sensible, recherchant le simple. * longeant certainement,
Bon jour de l'an la vie éphéméride. passent les ans comme les jours, nous effeuillent sans lenteur, les amitiés, les amours, passe l'antan. plus d'enfants, devenus grands, de parents, partis avant. * bon jour de l'an tant, le finissant, que le débutant. ce chant sublime de la vie nous dénude des années à venir, des années amassées, des va
Quelques uns ces temps-ci, d'amitié me parlent. même à la "grande librairie" christophe andré, mercredi, abordait le sujet ! nicolas, laurence, michel, gab.... cette conversation l'autre soir autour de cette bonne table aurait pu en elle même suffire à la définition que nous cherchions. ou toi, si loin, que ce soit dans le temps ou par la di
De tout mon long de tout mon poids sur l'herbe épaisse je m'étends sous l'arbre. * je suis lourd, sur la terre du jardin je m'enfonce dans la colline lourd, très lourd, sur la terre de nice très, très lourd sur cette colline de france tout mon corps allongé sur la planète. * si lourd que l'orbite, la trajectoire de mon cœur, dans l'univers,
Je suis celui qui brule. ordalie, ma vie. en mettre sa main au feu, son corps, en guise de bonne foi. être à feu et à sang. * je suis celui qui brule. a l'épreuve de la fièvre, m'allume, m'embrase, me consume, incendie de vie. * l'impatience, est la joie. feu de joie. * la concupiscence, est la flamme elle même. feu de soi. * la conscience, e
L'émerveillement du moment, un peu comme la nappe blanche que l'on déploie d'un geste ample sur la table de bois un après-midi de fête ...
la lumière ce matin était si belle sur les feuillages, sur la route et les alentours qu'on aurait dit qu'elle s'adressait aux anges.... si au retour j'en croise un, je bois un café avec lui , pour profite