Je me demande si mon enthousiasme pour joyce carol oates n’a pas quelque chose d’un tantinet masochiste - franchement, se retrouver dans la tête d’un ultra «pro-life» «soldat de l’armée de dieu», assassin d’un médecin pratiquant l’avortement, pour moi, ce n’est pas ce qu’il y a de plus confortable. mais j’adore cette façon
bergamotte et cardamone
bergamotte et cardamone
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30/04/2012
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Littérature, BD & Poésie
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Scotchée par ce récit de la vie de john kaltenbrunner et de la grève sordido-épique du ramassage des ordures, de cette « crise » qui agit comme un révélateur de l'immense saleté, de la folle laideur d'une société nauséabonde.john est un personnage extraordinaire, seigneur de parias, damné de la terre, dont la «vie tout entière resta
Kupka
l’avancée de la nuit pillent pillent la terre le dos courbé volent volent leurs frères du plomb dans la chaussure la terre se meurt rincée et dure il attendait le vent il marchait lentement cherchant dans une trouée le chant de la joie ordinaire un peu de douce ivresse bringuebalé abîmé ne pas oublier dans les cahots du ciel la care
Apprends la magie des métamorphoses deviens malgré la fatigue du monde une montagne rêveuse et son reflet frissonnant s’éclatant dans l’eau ou bien disamare* petite graine ailée légère oublie-toi oublie tout tourbillonne tombe dans un trou de lumière vogue dans les rires du ciel tu verras la vie peut être dansante tu verras un monde de
Je veux du rêve dans le réel pleurer de rire et de tendresse je veux la paix je veux l’ivresse je veux l’amour à tire d’ailes et puis aussi que l’on me laisse avec mes pensées qui s’emmêlent oui je veux tout et son contraire dans cette étrange fête des fous qui bat son plein en nous la bête immonde l’ange de lumière dansent ave
Kano sanraku
qu’elle m’étonne qu’elle m’étire me danse doucement je longerai ses rives en trébuchant parfois je laisserai les ennuis se faire un toit en moi la dureté de la vie même j’inviterai la lumière à passer quelquefois un moment de folie où j’oublierai tout ça où l’invisible et moi on jouera tranquillement à l’ébl
On retrouve la belle écriture prenante, profonde de louise erdrich et cet univers amérindien où les personnages ont « le sentiment d’être les vestiges en lambeaux d’un peuple à l’histoire compliquée » qu’elle sait si bien exprimer. à raconter comme ça, le début du roman risque de vous paraître too much - mais c’est si finement
Il semble que tout soit cassé ou cassable parfois les grands barrages si indestructibles qui retenaient hors de nos vies oublié l’infini s’effondrent et c’est le beau naufrage on voit des flots de lumière invisible des liens qu’on ignorait la vie de l’impossible on sent dans la bouche un goût d’azur dans l’air la danse des mots qu
Un bon roman inspiré d'une réalité historique et sociale effrayante. un roman sur la folie au début du xxème siècle - fol enthousiasme du ministre de l'intérieur, winston churchill, pour les délires de la société eugénique sur la stérilisation qui permettrait d'endiguer la décadence de la nation, beaucoup plus fou que les pensionnaires
M.c. escher
la mordorure des histoires qu’on se raconte qui s’écrasent sans cesse contre les portes dures du réel qui se relèvent et qui nous portent un peu beaucoup à la folie puissantes et frêles et si jolies
morsures du quotidien qui pèse et broie les rêves la joie légère les presque-riens lumineux
se laisser flotter se laisser all