Pas encore inscrit ? Creez un Overblog!

Créer mon blog
Dina Mots

Dina Mots

Je veux, pour composer chastement mes églogues, coucher auprès du ciel comme les astrologues, Et, voisin des clochers, écouter en rêvant Leurs hymnes solennels emportés par le vent Baudelaire, Paysage, Les fleurs du mal

Ses blogs

Eglogue

Mon royaume maudit : des mots qui me viennent
 Dina Mots Dina Mots
Articles : 565
Depuis : 17/02/2011
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Journal de mer, dernier jour, mardi 13 mai 1462

Au printemps 452, attila, l illustre et brutal roi des huns et ses troupes passerent les alpes et envahirent litalie, prirent aquilee après un long siège puis avec moins de difficulté s'emparerent de padoue, verone, milan et pavie. et sans vouloir humilier plus longtemps leurs adversaires, se retirerent, victorieux. plus de mille ans plus tard ,

Clochettes, gentilles amulettes

En chemin, il avait cueilli les brins de mai, s amusant des sauts des biches et des daguets qui s ebattaient gaiement dans les futaies, mais deguerpissaient a son approche. avec prudence et elegance, il avait passe des guets. puis sans plus musarder, vers cette arrogante gamine, si brune , si maigre, il avait marche. sans embuche et sans fatigue, i

Salamandre en ballade

Salamandre, sur l edredon des herbes vertes et tendres voisin du bord de l eau au crepuscule, soudain je vais m etendre . mon amant peut bien attendre tanpis, si je risque une esclandre je dis adieu a son doux bavardage et vais entendre les melodies, les serenades de ces bandes d oiseaux que l on dit si doues pour le chant et les rengaines puis las

Journal de mer, jour... dimanche 30 mars 1462

A marseille, decision defavorable de la part des autorites a notre encontre ! c etait fichu ! fatalite, effroyable hasard ? le chef de port etait aussi une femme, la pire des chefs de port. indifferente a mes efforts de diction et a mes flatteries, et forcement jalouse de mes frusques, puisque toujours bien farguee ; elle refusa avec fermete que no
Acharnement contre Charlie

Acharnement contre charlie

Des coups de crayon, des bulles d impertinence des amuseurs, des purs, des esprits saints on rit ! on grogne ! ils gomment et recommencent de nuire, on sait bien que la n est pas leur dessein des coups de fusil, des balles tirees et de la violence contre leurs plaisanteries et leurs dessins on pleure, on hurle, ils veulent changer nos existences ma

Vibrato dans la nuit et grives mauvis migrantes

Charivari d un groupe de grives mauvis en cette nuit d avril suave et violette ! la lune, mal reveillee et mauvaise, grimace puis agressive, d un coin de son croissant egratigne venus, l astre modele et muet mais moi, ravie, je m invite a ces variations et sans moderation, fais grincer mon violon. surprises par cet extravagant houvari en vitesse et

Un clap pour le printemps

Le soleil, precieuse et brulante pastille jaune sur son trapeze transparent , s est pose, ponctuel en equilibre entre le jour et la nuit escompte et requinquant equinoxe ! impressionnes les passants petulants sur un tapis vert, se promenant, respirent, soupirent tapent dans leurs mains et deboutonnent leur manteau impatients ! il etait temps ! le s

Exutoire a mon ennui, un voyage a aix

Avril ! le jappement nerveux des avocettes mele a celui de gravelots niches dans le gravier, m invitant a me reveiller invariablement a l aurore, me lasserent vite et ma patience arrivait a terme... en taverne, le manque de convivialite des vilains me pesait et la lecture exacerbait ma langueur. je posais le livre de poesies du devoye villon en rev

Recit des recifs

Un dimanche, avant midi et sa chaleur torride, a mille lieues de vous et des villes , sur cette ile, vert paradis couvert d un dome emeraldine, ou virevoltent une vingtaine d hirondelles de mer, etendue sur les tiedes pigments blonds de la greve, invalide modele d une toile d un dali aquarelliste, badigeonnee d un hale cuivre, mon epiderme delivre

Printemps, dissimulateur

Prodigieux et insolite qu'est ce phénomène, l éclipse ! mais en raison de ce printemps dépressif et aigri toujours empêtré dans son ample et épais pardessus gris nous sommes privés. et la lune continue de dessiner son ellipse les spectateurs de leur nez, retirent leur paire de lunettes désappointés ! mais se préparent déjà pour une aut