L’ambiance est calme, les anglais parlent à voix feutrée, discrétion et courtoisie sont de mise. les arcades déroulent leurs anses de briques et colombages ; les forains psalmodient leurs litanies goguenardes, boniments et autres palabres ; à l’ombre du château, le parc dévoile quelques fraîcheurs d’émeraude tandis que sur le bouleva

Il était aussi mon frère...

Le temps s’étale, plat, immobile... les dernières feuilles des peupliers s’envolent en tristesse, isolées, rongées de quelques taches de rousseur trahissant l’arrière-saison . les vignes s’égaillent en bataillons serrés, pastels de verdure sur fond de tournesols ascétiques. la plaine s’ouvre largement sur la ville, ancien carrefou

Zola emile (1840-1902) « j’accuse », l’affaire dreyfus… c ‘est zola ! ecrivain fleuve, journaliste tonitruant, produit du 19° siècle dans toute sa majestueuse envergure, romantique, réaliste, puis naturaliste ! il piste les relations étroites entre le psychisme de ses contemporains et leur condition, leur détermination. c’est origi

1 l’olivier j'ai bien deux cent dix ans, et je vis dans le vent. mes racines s'enchevêtrent, tissant ma raison d'être. face aux cimes enneigées, scintille sur la vallée, la méditerranée. sur l'horizon des terres, hélios crée mon repère. au long des millénaires, la paix suit ma bannière. face aux cimes enneigées, scintille sur la vall

Dropt plus bas, coule une rivière d’émeraude et d’argent, pailletée des ors du couchant. dans ces miroitements, des éclats grenades et rubis, attisent le courant paresseux, reflet des discrets frémissements de peupliers erratiques. les rives décharnées abritent les loirs rongeurs, dans la fraîcheur de leurs profondeurs obstruées d’al

Tournier michel (1924-2016) il fait irruption dans le monde littéraire des années 60… avec une bombe qui fait sensation, publiée en 1967, vendredi ou les limbes du pacifique, grand prix de l’académie française, suivie par un goncourt pour le roi des aulnes. de vocation tardive, après des études de philosophie, et un parcours de journalis

Mauriac françois (1885-1970) bordelais d’origine, il fait des études littéraires à paris, mais sa vocation d’écrire l’occupe dès l’enfance où il fait provision de souvenirs, de sensations, et d’une moisson d’anecdotes qui alimenteront son regard corrosif sur la province. son style, inspiré de pascal et de baudelaire, lui vaudra

Le dictionnaire de la littérature gay est sorti chez l'harmattan, 39 € ! il a reçu le prix de la littérature gay en 2020. je suis fière d'avoir participé à ce gros travail pour les articles suivants : baudelaire, gus van sant, gide, castanet, daudet, desnos, dugain, fernandez, flaubert, gard, gavalda, gross, hugo, la bruyere, lautreamont, l

Ameland et la mer était grise et la mer était noire le vent s’était levé qui pliait les ajoncs et décoiffait les dunes. le ciel avait plombé les fines langues de sable les plages se froissaient sous les rafales d’embruns et les vagues de sel. l’‘île s’était repliée sous les assauts des eaux ramassant ses polders rétrécissant se