Sans dire un mot, il lève le doigt. désigne la maison dont les murs ont été récemment blanchis à la chaux. tend la main, paume ouverte, pour recevoir son écot. dépose avec soin les cinq livres dans sa besace, tandis qu’un détachement de bleus s’en va vers la maison. la nuit est noire comme la suie, et glaciale avec cela ; la lune s’e
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Récits de voyage, fictionnels ou poétiques : le voyage comme explorateur de la géographie et de l'histoire.
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Tourisme, Lieux et Événements
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Six nuits qu’elle ne dort plus. sitôt la flamme de la chandelle soufflée, martha entend son époux se tourner sur le côté, et quelques instants après il ronfle à faire trembler les murs. la première nuit, il lui a semblé curieux qu’elle n’ait jamais entendu pareil bruit auparavant ; désormais elle comprend que ce sont davantage les t
La chambre, bien que simplement meublée, est plutôt confortable. en tirant le rideau, hans peut voir l’aube iriser la mer, et au large, distinguer les côtes de bjarnø. du broc de fer blanc, il se verse un filet d’eau glacée sur la tête, qui retombe dans une petite cuvette de faïence. puis il enfile une chemise blanche, et un veston bleu
Un pas long, puis un pas court. un pas long, puis un pas court. le bruit distinctif de la clenche qu’on actionne, puis celui de la porte de bois refermée un peu trop vivement. a l’intérieur de l’office règne une faible lumière. on est pourtant qu’en octobre. quelques feuillets remués, et sur l’un d’eux vient gratter la plume, longu
Le bouchon coula tout à coup ; la ligne se tendit et monié, expérimenté à ce jeu, laissa filer tranquillement. puis, à un moment que seul son instinct savait être le bon, il opposa au poisson une résistance soudaine. la lutte commença, inégale en forces et en motifs d’espérance. monié, digne représentant de son espèce, mit rapidemen
D’abord, constater. marcher dans les rues, tel un promeneur qui souhaiterait prendre de jolis clichés. prendre son appareil photo, pour saisir un détail, le rapporter au bureau, pour l’agrandir et le dupliquer. s’arrêter, s’asseoir même, sur un banc ou sur une marche, puis tâcher de disparaître, de se fondre dans le décor, et pour se
Le thé est sûrement froid. kate s’approche de la table, mais aucun des hommes ne relève la tête. prudente, elle recule, déclare à haute voix qu’elle s’en va repriser les chemises de son fils. sitôt sa femme partie, arthur renifle bruyamment ; en face, barney se met à le regarder, mais garde le silence. en bout de table, le visage bais
Un long liseré vert monte le long de la façade depuis les pavés disjoints de la rue. liserons et herbes sauvages conquièrent patiemment le tuffeau équarri, taillé et assemblé voilà à peine vingt ans. la calèche, stationnée devant la porte depuis quelques instants, démarre doucement ; tournant la tête vers la droite puis vers la gauche,
Poulet toqua et, comme personne ne répondit, il poussa la porte de l’atelier. une lumière pâle et vive à la fois envahissait la pièce depuis les grandes fenêtres qui donnaient sur le jardin. poulet se racla la gorge pour se signaler, mais son hôte ne prêta aucune attention à lui. vincent peignait. il se tenait courbé devant une toile. s
Tas de couillons, je gueule ! tas de cons, bernés que vous êtes ! je me marre. je me marre tant, et ils me regardent, les ahuris, fraget, luvin, simmoneau, guillot, et tous les autres. j’leur fais peur. ou j’les dégoûte. y a que gilbert que j’impressionne plus. normal, il est mort ! et son pauvre corps de bourguignon trapu est là, à tro