Ca commence comme ça, faire jouer sur leurs gonds des huisseries endormies. ca grince, ça s’ouvre. ca fait rentrer la lumière, l’air. regard autour, mesure des proportions, des abandons. soulever la poussière. débusquer des insectes affolés et leurs larves. en passant, sentir que l’on emporte aux épaules, et dans les cheveux, des reste
cécile portier
cécile portier
A publié Contact en avril 2008, aux éditions du Seuil, dans la collection Déplacements dirigée par François Bon
Saphir Antalgos, éditions publie.net
Articles dans les revues R de Réel, Contretemps
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23/01/2009
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Si ces derniers temps vous me croisez ici où là courant essoufflée, sachez que c'est parce que ma montre à gousset n'y suffit plus pour me dire combien je me fais distancer par les choses à faire, qui sont autant de vifs animaux aussi irrattrapables que des bévues, et n'ayant aucun sens de la ligne droite. j'ai parfois la tentation de me dire
Dans cette maison, il y a des endroits sombres, qu'aucune électricité ne vient encore révéler. bien sûr on peut y pénétrer à la lampe torche, découper des morceaux de réel dans tout ce noir accumulé. on voit alors des dizaines de bouteilles jonchées, remplies encore, pour certaines, d'un liquide épais. ou bien, dans cet autre endroit,
Vous aurez remarqué, sans doute, que je suis un peu paresseuse, sur ce petit tapis de gymnastique. les raisons? je pourrais dire : j'essaie d'avancer sur d'autres terrains. d'autres terrains? des petits jardins partagés, des grands chantiers à ciel ouvert, mais aussi des galeries souterraines, sujettes à éboulement fréquent. d'autres terrains
Plaisir d'accueillir, en ce vendredi 1er avril, et grâce au jeu facétieux des vases communicants, cette série d'aphorismes de bertrand redonnet, que je connais (trop) peu, mais avec qui je sais sans preuve que je partage bien des choses (notamment, et heureusement nous ne sommes pas seuls, le fait d'aimer brassens). merci bertrand d'être venu m
Les nuages vont loin, grâce à leur capacité à accepter la dispersion. leur dispersion nous arrange, parfois. donc, dispersons-nous. voici donc une nouvelle contrée où j'irai m'effilocher, et me mélanger à marie delafon, dont j'aime les dessins, parce qu'ils sont comme des orages par beau fixe. un site où régulièrement je viendrai écrire
Guirlande sétoise par petiteracine je me suis réveillée ce matin perchée dans le bleu, dans le lumineux. je suis sortie, en bas je savais bien qu'il y avait la mer, mais c'était mieux de continuer sur les hauteurs, alors j'ai sillonné la colline selon la même courbe de niveau, j'ai longé une rue aux maisons basses, elle semblait déboucher
Hier soir, un voisin de l'immeuble du fond vient me voir, me parle, me montre une fenêtre en haut, mais je ne comprends pas, son fils arrive, m'explique, me dit, "vous savez, notre voisin de palier, ça fait longtemps qu'on ne l'a pas vu, et à l'étage ça sent très mauvais. on a frappé, ça répond pas, on s'inquiète". j'appelle les pompiers,
Attention !!!!!! vous pouvez désormais me suivre à cette adresse : http://petiteracine.net .... ici, ce sont les archives.... ///////
La rue s'amollissait à vue d'œil. on quittait son domicile à n'importe quelle heure du jour et on perdait l’équilibre au bout de quelques pas. le sol gondolait sous ses pieds. le goudron s'étirait, se déformait sous les semelles. il se figeait par endroits puis à nouveau se distendait. la rue perdait de sa substance, se tordait en vagues i