Quelquefois la réalité et le cinéma se confondent. on sait que polansky est passé maître dans l’art de faire surgir l’insolite et l’inquiétant de la réalité la plus banale. la trame du quotidien est tissée de multiples signes pour qui sait voir et entendre. quelquefois des coïncidences qui n’en sont pas vraiment ou ne le sont qu
Drinkel
D
Drinkel
Universitaire.Critique de cinéma. Lecteur (philo, anthropologie,littérature). Mélomane jazz, musique maghrébine.
Ses blogs
Le blog de Dahan Mohamed
Actualité cinématographique au Maroc, Histoire du cinéma et questions théoriques.
Drinkel
Articles :
174
Depuis :
22/11/2009
Categorie :
Films, TV & Vidéos
Articles à découvrir
Le vrai cinéma révèle, donne à voir. c’est un merveilleux moyen de connaissance et d’exploration de mondes inconnus même quand ils nous sont proches. le cinéma fait naître du désir, suscite en nous l’envie d’aller voir ailleurs. par exemple soudain un nom, todgha, vallée du même nom, une nature foisonnante au milieu d’ocres remp
Pour retrouver la joie de vivre, il suffit de regarder des paysages, de beaux visages et si possible quelques bons films…et il y a eu tout ça et presque à tanger où je viens de passer une bonne semaine dans le cadre du festival du cinéma marocain organisé chaque année dans la ville du détroit. de bons films il y en eu à vrai dire très pe
Un film mexicain: vaho du réalisateur alejandro gerber bicecci.
Un film mexicain : vaho , du réalisateur alejandro gerber bicecci tourné à itzapalapa, une des seize agglomérations située à l’est du district de mexico, dont la population avoisine les deux millions vivant dans des conditions d’extrême pauvreté avec tous les maux que connaissent les villes du sud : délinquance, violence endémique, pr
Avec cette avalanche de disparitions et de mauvaises nouvelles les cinéastes marocains et les gens du cinéma dans notre pays devraient méditer leur destin éphémère et nourrir de meilleurs sentiments les uns à l’égard des autres. au regard du grill qui nous attend tous il ne sert rien d’en rajouter et gaspiller l’énergie et le temps d
Le cinéma se meurt…après la fermeture des salles, phénomène qui paraît inéluctable puisque rien ne peut contrecarrer la logique du profit et de la spéculation immobilière, ce sont maintenant les créateurs qui disparaissent l’un après l’autre, quelquefois dans le silence et l’anonymat comme ce fut le cas récemment avec la mort de
Après plus de quatre décennies de labeur ininterrompu et bénévole au service du septième art je me trouve de fait excommunié du champ cinématographique et plus ou moins interdit de séjour dans les principales manifestations organisées au maroc. je ne m’explique pas ce rejet et cet ostracisme d’autant plus que j’ai payé de ma jeuness
Les meilleures rencontres sont celles qu’on fait par hasard comme celle, la nuit dernière quand à la faveur d’une insomnie due à l’excès d’iode (je m’étais baigné l’après-midi dans l’océan glacial) j’ai mis le premier dvd à portée de main dans le lecteur de dvd. et soudain la lumière fut…c’était le film de wim wender
Je sais maintenant que pour raviver la flamme intérieure il me suffira de monter dans le premier train en direction du détroit, car c’est là-bas que je renouvelle le désir de vivre, et le désir tout court. il me suffit d’apercevoir la baie de tanger et les crêtes des montagnes andalouses en face, tellement proches qu’on croit pouvoir y
Je n’ose plus aller sur facebook de peur d’apprendre de mauvaises nouvelles. les amis tirent leur révérence l’un après l’autre et le désert croît. hier encore j’ai appris la disparition d’un ami, ghazi fakhr abderrazak, un soldat inconnu qui a plus fait pour le septième art dans notre pays que bien des fonctionnaires des ministèr