Il faisait chaud. etouffant. un de ces matins moites qui collent à la peau. puis, j'ai entendu ton appel. encore chiffonnée de la nuit, cheveux en bataille, j'ai fait glisser ma nuisette sur mes chevilles, ai attrapé sur la chaise la petite robe rouge en cuir à écailles que tu aimais tant et l'ai enfilée. en prévision. j'ai dévalé les esca
philomonique
philomonique
Engagée, curieuse, écriveuse et chanteuse à mes heures, ouverte sur le monde, tous sens éveillés.
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01/11/2008
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
On n’a jamais vraiment voulu s’rencontrer on a, comme des cons, réalité joué imité, inventé, trompé, adoré mais au grand jamais on ne s’est bien aimés pourquoi toujours courir ailleurs se chercher alors que l’herbe si verte pousse sous nos pieds aller- venir faut-il, pour mieux désirer y revenir encore pour mieux se leurrer ? rouli
Le temps mutin va désancré le corps se pause affecté l’esprit bamboula excentré cherche autre chose a risquer une métamorphose a tresser un errata a conjurer amie c’est ici-bas que la vie bat alors promets-moi ose la gnose hors-la-loi croque ta dose d’halleluias philomonique - copyrighted janvier 2015 gnose: concept philosophico-religieu
Dans mon sang coulent mille sangs je n'ai pas d'âge, j'ai mille ans je porte l’âme de ceux qui ne sont plus je respire leur souffle qui me traverse la nuit au plus noir du salon quand l’espoir s’en vient à perdre le dessus qu’un « qui je suis où je vais ? » me bouleverse j'entends leurs voix poignantes jaillir du violon s’échappent
Nous quittons le cinéclub. les yeux pleins de rêve. une soirée comme je les aime. voir un bon film d’auteur en bonne compagnie, y a qu’ça qu’est bon! corinne m’a accompagnée. ma voisine n’a que 16 ans, mais sa culture m’épate. grâce à elle, j’ai appris à connaitre reggiani, samson, leforestier et d’autres. elle m’a offert
Du grand départ l'heure va sonner accolades serrées, derniers baisers quitté sera le nid, demain coeur en larmes soudain je vois sa vie d'ici avant celle de là et sens passer le vide qu'il laissera j'ai guidé ses pas gonflé ses ailes je l'ai aimé je l'aimerai toujours chair de ma chair il ne m'appartient pas mon fils, va... philomonique - co
(18 septembre 1971, nahariya) je n’aurais jamais dû venir. je venais de garer le pick-up chevrolet "emprunté" devant le bistrot, troublé de sentir sa cuisse nue contre la mienne et la fraîcheur de sa paume sur mon avant-bras pendant qu’elle me parlait. je l’adorais, ionela. comme un cousin, comme un frère, comme un père. enfin, c’est
Amour au creux de ta main j'ai suivi le flux et le reflux et la ronde des saisons j'ai senti pulser ta vie sondé ton âme j'ai bu ton passé caressé ton futur aimé ta peau mais la magie est partie je m'en vais et reviendrai légère chaussée de souliers d'argent du pays d'oz philomonique - copyrighted mai 2015
Mais quel âge avais-tu donc? tu parlais alors passion et jeux de séduction. tu respirais la vie à pleins poumons, comme les cigarettes. tu t’en abreuvais, comme de la bouche des femmes, de leur fleur ou de leur cul, comme de la bière et des verres de vin. tu la bouffais par les deux bouts, par le tien et par celui du tunnel d’où filtrait u
Qu’il disparaisse l’analphabète de mes envies les plus secrètes qu’il succombe de par disette d’âme le gueux sans huile ni sésame qu’il emporte avec lui sa pierre voici déclaration de guerre je l’ai aimé comme on aime d’amour taisez vos trompettes, fuyez tambours enduisez loquets, graissez serrures qu’il morde poussière et cy